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 Mauvaises notes pour des abattoirs québécois

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arnelae
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MessageSujet: Mauvaises notes pour des abattoirs québécois   Mauvaises notes pour des abattoirs québécois EmptyJeu 1 Sep - 17:23

Mauvaises notes pour plusieurs abattoirs québécois

Fabien Deglise
Le Devoir Édition du mercredi 31 août 2005

Près d'un tiers des abattoirs du Québec sous la responsabilité du
gouvernement fédéral peinent à obtenir la note de passage en matière
de salubrité mais aussi de traitement sans cruauté des animaux qui
transitent dans leurs installations. Pis encore, au cours des deux dernières
années, un quart d'entre eux se sont fait surprendre par les inspecteurs du gouvernement à infliger des souffrances indues au bétail, dérogeant
ain si à la Loi sur la santé animale en vigueur au pays, révèlent des
documents officiels obtenus par Le Devoir en vertu de la loi fédérale sur
l'accès à l'information.

Le portrait livré par l'ensemble des rapports d'inspection produits
entre janvier 2003 et décembre 2004 par l'Agence canadienne d'inspection
des aliments (ACIA) sur le territoire québécois n'est pas rose. Sur la
quarantaine d'abattoirs passés sous la loupe d'Ottawa au cours de
cette période, aucun n'a obtenu la cote AAA de la part des inspecteurs
fédéraux.
Sur une échelle de six degrés allant de triple A pour excellent à F
pour inacceptable, cette cote mesure entre autres le respect des normes
quant à la propreté des locaux, la lutte contre les parasites, la
manipulation des viandes et le traitement des animaux.

Si, en la matière, plus de 60 % des établissements frayent avec une
cote A (acceptable), ils sont aussi près du tiers à accuser des manquements mineurs (cote B) ou majeurs (cote C) aux règles élémentaires encadrant l'abattage des animaux, selon les documents de l'agence fédérale.
Notons également qu'une seule usine s'est illustrée au cours des deux
dernières années avec une cote AA (très bon) : Viandes Abitémis, un abattoir situé à Fugèreville, dans le Témiscamingue, qui, ironie du sort, a fermé ses portes en avril dernier pour des raisons d'ordre économique.

Les infractions relevées par les inspecteurs dans le groupe des
abattoirs pris en défaut sont nombreuses. Parmi celles-ci, des problèmes en ce qui a trait à la propreté des locaux, des équipements abîmés, des erreurs d'étiquetage, des dysfonctionnements du matériel réfrigérant ou
encore des transgressions des règles d'hygiène par les employés, notamment le port de filets sur les cheveux ou sur la barbe.

Par endroits, cette liste s'accompagne d'entorses jugées majeures
par les inspecteurs en raison de leur influence directe sur la salubrité des
viandes. Au programme : des contaminations croisées, soit des
carcasses touchant par exemple des parties d'autres animaux non destinés à la consommation humaine, mais aussi l'introduction d'animaux malades dans les chaînes de débitage du bétail, comme l'a constaté un vétérinaire de l'ACIA en octobre dernier.



«Des oiseaux atteints de pathologie sont accrochés contaminés [aux
chaînes de production]», peut-on lire dans son rapport après l'inspection de l'abattoir Exceldor, Coopérative avicole, un établissement jugé
acceptable par l'ACIA.
La fonctionnaire note également des carences dans l'inspection des oiseaux par les employés avec, à la clef, une recommandation sans équivoque : que la situation soit corrigée «immédiatement». Ce qui a été fait les mois suivants, l'entreprise de Saint-Damase étant connue, selon
l'ACIA, pour se conformer rapidement aux exigences des inspecteurs.

Au-delà des cas de dermatite relevés sur des porcs ayant transité à
l'abattoir A. Trahan Transformation, de Yamachiche, en août 2004, ou
des «contaminations fécales trouvées sur les carcasses» de bovins chez
Colbex en mars 2004, les rapports mensuels d'inspection lèvent également le voile sur les conditions d'abattage pas toujours reluisantes des animaux dans près d'un quart des établissements inspectés par le fédéral. Une dizaine d'abattoirs ont été réprimandés à une ou plusieurs reprises au cours des deux dernières années pour ne pas avoir respecté les normes en vigueur afin d'assurer une mort rapide et sans douleur au bétail ou pour ne pas avoir offert des environnements convenables aux bêtes en attente de leur dernier souffle.
Les cotes B ou C inscrites à la section «traitement et abattage sans
cruauté» dans les bulletins mensuels des établissements pris en
faute sont sans appel. Au coeur des infractions relevées par les inspecteurs : l'utilisation abusive du bâton électrique servant à guider les
animaux vers les chaînes de transformation, des planchers glissants qui
provoquent des chutes et des blessures, des taux anormalement élevés de décès dans quelques lots d'animaux en transit dans des locaux parfois dépourvus de nourriture, d'eau ou de ventilation, comme la loi l'exige pourtant.

Dans quelques abattoirs, le catalogue des mauvais traitements
comprend également des problèmes majeurs touchant les techniques de mise à mort avec, par exemple en avril 2004 chez L. G. Hébert, à Saint-Hélène-de-Bagot, deux «animaux abattus restant vivants pendant plusieurs minutes après l'euthanasie», note l'inspecteur fédéral dans son rapport. Ces difficultés d'assommage ou d'insensibilisation, pour reprendre le jargon du milieu, ont par ailleurs été notées à quelques reprises entre 2003 et l'an dernier dans sept établissements, dont l'usine Olymel de Saint-Valérien en décembre dernier ou encore l'Abattoir de Luceville en avril 2004, pour ne citer que ces cas, indiquent les documents de l'ACIA.

En vertu de la Loi sur la santé animale mais aussi des règles d'abattage en vigueur au pays, le bétail doit être tué dans des conditions favorisant un décès rapide et surtout sans douleur. L'électrocution ou encore l'asphyxie dans des chambres à gaz carbonique sont les techniques les plus répandues.
Toutefois, comme le montrent les inspections, dans plusieurs cas
isolés, ces installations semblent avoir fait défaut.
Sur les 40 abattoirs surveillés par le fédéral, seulement deux peuvent se vanter d'avoir obtenu une cote AA (très bon) en 2004 au chapitre du traitement des animaux. Il s'agit de l'usine Olymel de Berthierville, spécialisée dans la volaille, et de Canard du Lac Brome limitée, à Knowlton. Aucun établissement n'atteint toutefois la cote AAA, à en croire les documents de l'ACIA, dont il a été impossible d'obtenir des
commentaires au cours des derniers jours.

Le Québec compte près de 70 abattoirs commerciaux sur son
territoire. Plus de la moitié de ces établissements sont sous la responsabilité du gouvernement fédéral puisqu'ils débitent de la viande autant pour le marché québécois que pour le reste du Canada et l'étranger. La présence quasi quotidienne d'un inspecteur rattaché à l'agence fédérale y est d'ailleurs obligatoire. Les abattoirs écoulant leurs produits uniquement sur le marché québécois, sans velléités d'exportation, se retrouvent quant à eux sous la surveillance du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ). On en compte environ 29.

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Laurent
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MessageSujet: Re: Mauvaises notes pour des abattoirs québécois   Mauvaises notes pour des abattoirs québécois EmptyJeu 1 Sep - 19:30

Les animaux dits "de boucherie" subissent des sévices inutiles.
Les gens qui les traitent prennent un malin plaisir à frapper veaux,cochons,vaches,chevaux agés.
Que ce soit dans les élevages,les marchés à bestiaux(l'affaire Ciney),ou à leur arrivée à l'abattoir.
J'ai réalisé une serie de photos d'un déchargement de bovins à l'abattoir de Liège.
Les coups de batons ne se font pas à coups de main morte,pour preuve des meurtrissures sur les corps des vaches.
Ces photos ont choqués des gens que j'interpelle en rue dans le cadre de mon action de sensibilisation.
Pour obtenir ces photos,et les diffuser,envoyez une demande à SAVE-ANIMALS@HOTMAIL.COM
Ces images sont certes moins choquantes que les vidéos visibles e.a. sur PETATV mais sont nécéssaires pour montrer que ces maltraitances ne sont pas des cas isolés.
Il existe pourtant en Belgique des lois protégeant les animaux.
La loi du 14 Aout 1986 interdit douleurs,souffrances et lésions évitables aux animaux.
Mais les vaches ne votent pas,pourquoi faire respecter une loi qui les concernent?
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arnelae
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MessageSujet: Re: Mauvaises notes pour des abattoirs québécois   Mauvaises notes pour des abattoirs québécois EmptyJeu 1 Sep - 19:48

C'est écoeurant! Quelle lâcheté de se défouler sur les animaux! c'est vraiment ignoble!


Des problèmes de salubrité et de cruauté dans les abattoirs québécois

Mise à jour le mercredi 31 août 2005, 10 h 47 .

Archives

Près du tiers des 29 abattoirs québécois de juridiction fédérale répondaient à peine aux exigences sur la salubrité et le bon traitement des animaux entre janvier 2003 et décembre 2004.

Selon des rapports d'inspection de l'Agence canadienne d'inspection des
aliments, dont le quotidien Le Devoir a obtenu copie, le quart des abattoirs
infligent des souffrances indues au bétail.

Les inspecteurs ont également trouvé des locaux malpropres, des équipements endommagés, des erreurs d'étiquetage, des réfrigérateurs défectueux et des manquements aux règles d'hygiène.


L'abattoir Colbex

Le rapport mentionne notamment des cas de contaminations fécales trouvées sur des carcasses de bovins à l'abattoir Colbex-Levinoff de
Saint-Cyrille-de-Wendover en mars 2004.

Des cas de dermatites sur des porcs ayant transité à l'abattoir Trahan
Transformation de Yamachiche, en août 2004, sont aussi soulignés.

En matière de cruauté envers les animaux, l'abattoir L.G. Hébert de
Saint-Hélène-de-Bagot se voit reprocher deux cas d'animaux demeurés vivants plusieurs minutes après l'euthanasie en avril 2004. Des problèmes de techniques de mise à mort ont aussi été décelés à l'usine Olymel de Saint-Valérien.

Sur les 40 abattoirs inspectés par le gouvernement fédéral, seulement deux ont obtenu la cote AA (bonne) au chapitre du traitement des animaux, soit Olymel de Berthierville, qui se spécialise dans la volaille, et Canards du Lac Brome, de Knowlton.

http://radio-canada.ca/regions/estrie/nouvelles/200508/31/001-abattoirs.shtml
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