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| Les grands singes | |
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arnelae Administratrice
Nombre de messages : 18670 Age : 48 Localisation : Bassin d'Arcachon Date d'inscription : 02/03/2005
| Sujet: Les grands singes Ven 2 Sep - 22:38 | |
| Les grands singes souffrent, qu'ils soient libres ou captifs
LE MONDE | 01.09.05 | 14h18 • Mis à jour le 01.09.05 | 14h18 Déforestation, épidémie par le virus Ebola, braconnage. Alors que l'on célèbre le séquençage du génome du chimpanzé, les grands singes orang-outan, gorille, bonobo et chimpanzé commun n'ont jamais été aussi menacés dans leurs milieux naturels. "On pourra conserver leur patrimoine génétique, mais tout ce qui concerne le comportement et l'écologie va disparaître" , redoute Pascal Picq (Collège de France). Or la comparaison du génome de l'homme et de celui du chimpanzé marque, à son sens, les limites du réductionnisme génétique. "L'homme ne se réduit pas à ces quelques millions de nucléotides de différence avec le chimpanzé. Il faut aussi tenir compte d'effets combinatoires des gènes entre eux, mais aussi de la façon dont l'épigénétique l'environnement influence l'expression des gènes." Chez l'homme, mais aussi chez les grands singes et d'autres primates plus éloignés. "Par ces comparaisons génétiques, on espère dire ce qui fait l'homme, rappelle-t-il. Mais on oublie que le chimpanzé est aussi le fruit de l'évolution. Pour savoir ce qui fait le chimpanzé, il faudra analyser les génomes d'autres primates." Pour le chercheur, il importe aussi d'instiller des sciences humaines dans la théorie de l'évolution. Mais si les grands singes disparaissent de leurs habitats d'origine, les travaux de terrain récents, montrant, par exemple, l'existence de pratiques "culturelles" différentes à l'intérieur d'une même espèce, ne pourront être poursuivis. Les chiffres sont alarmants : les orangs-outans étaient au nombre de 50 000 à 100 000 il y a vingt ans. Ils ne sont que 4 000 à 7 000 aujourd'hui. Les effectifs des bonobos, 100 000 dans les années 1980, ne dépasse-raient pas 10 000 à 50 000 individus. Le dénombrement des chimpanzés, répartis dans 21 pays d'Afrique, est difficile mais ils seraient 100 000, soit quatre fois moins nombreux qu'il y a dix ans. Depuis vingt ans, les populations de gorilles des plaines ont été divisées par deux avec seulement 17 000 individus recensés. Seuls les gorilles des montagnes connaissent un répit, avec un doublement des effectifs ces dernières années. Mais ils ne sont que 700... RÉFLEXION ÉTHIQUE En captivité ils sont 3 000 aux Etats-Unis , les grands singes ne sont pas saufs pour autant, car ils peuvent servir de cobayes. Sans eux, le vaccin de l'hépatite B n'aurait pu être mis au point. Mais la publication du génome du chimpanzé et les futures recherches médicales parfois invasives qui pourraient en découler devraient susciter une réflexion éthique, estiment Pascal Gagneux, James Moore et Ajit Varki (université de Californie, San Diego) dans Nature. Ils suggèrent ainsi d'appliquer aux grands singes des règles éthiques s'inspirant de celles qui régissent les travaux sur l'homme. Mais aussi de s'interdire la production de singes transgéniques et de rechercher des modèles animaux de substitution. Hervé Morin Article paru dans l'édition du 02.09.05 http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-684643@51-627756,0.html
Dernière édition par le Lun 5 Sep - 21:03, édité 1 fois | |
| | | arnelae Administratrice
Nombre de messages : 18670 Age : 48 Localisation : Bassin d'Arcachon Date d'inscription : 02/03/2005
| Sujet: Re: Les grands singes Lun 5 Sep - 21:03 | |
| Grands singes: certains disparaîtraient d'ici une génération Mise à jour le jeudi 1 septembre 2005 à 15 h 31 La situation, déjà critique, est loin de s'améliorer pour la sauvegarde des grands singes dans leur milieu naturel. Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), basé à Nairobi, a publié une évaluation des populations des chimpanzés, gorilles et orangs-outangs qui montre que l'empiétement des activités humaines sur leur habitat, c'est-à-dire les forêts équatoriales d'Afrique et d'Asie du Sud-Est, nuit beaucoup à la survie des espèces. Le braconnage et la maladie sont également des menaces pour eux. Des actions urgentes Pas moins de 90 % des zones où vivent les grands singes seront touchées par l'humain d'ici 30 ans si une action urgente n'est pas mise en oeuvre dès maintenant. Ainsi, si la tendance se maintient, en 2032, 99 % de l'habitat des orangs-outans souffrira d'un impact plus ou moins fort du développement humain, tout comme 90 % de l'habitat des gorilles, 92 % de celui des chimpanzés et 92 % de l'habitat des bonobos. Conférence internationale Ces données ont été publiées dans l'Atlas des grands singes et leur conservation, en vue de la première conférence gouvernementale sur le sujet, qui doit se tenir du 5 au 9 septembre à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC). Vingt-trois pays abritent des grands singes sur leur territoire. http://radio-canada.ca/nouvelles/Santeeducation/nouvelles/200509/01/002-grandssinges-extinction.shtml | |
| | | arnelae Administratrice
Nombre de messages : 18670 Age : 48 Localisation : Bassin d'Arcachon Date d'inscription : 02/03/2005
| Sujet: Re: Les grands singes Lun 5 Sep - 21:24 | |
| La disparition progressive de leur habitat menace les gorilles Nairobi, Kenya, 03/09 - Moins de 250 orangs-outangs de Sumatra devraient pouvoir subsister encore à l`état sauvage dans cinquante ans parce que leur habitat disparaît, indique un rapport publié récemment. D`autre part, la dévastation causée par le tsunami asiatique en décembre dernier a accéléré le taux de destruction de cet habitat, alors que la lutte contre la pauvreté pourrait avoir un impact sur le destin des grands singes. Cette double annonce a été faite jeudi lors du lancement du premier Atlas mondial sur les grands singes et leur protection par le Centre international de supervision de la conservation du Programme des Nations unies pour l`environnement (PNUE), au siège de l`Association zoologique de Londres. Cet ouvrage révèle que ce ne sont pas seulement les humains qui profiteront de la campagne d`éradication de la pauvreté. L`éradication de la pauvreté pourrait épargner aux six autres espèces de grands singes que l`on trouve généralement en Afrique -le gorille oriental et occidental, le chimpanzé, le bonobo, l`orang-outang de Sumatra et de Bornéo- d`être abattus pour être mangés. Le premier Atlas mondial des grands singes et de leur protection fournit une évaluation pays par pays des 23 territoires abritant ces grands singes sauvages. Puisque ces pays font aussi partie des plus pauvres du monde, une action internationale concertée est nécessaire pour la survie de ces espèces. "Nous avons le devoir de sauver nos plus proches parents vivant dans le cadre de notre responsabilité plus large qui consiste à préserver les écosystèmes qu`ils habitent. Il suffit de regarder les forêts tropicales, qui abritent les grands singes. Les économistes estiment qu`elles représentent une valeur de 60 millions de dollars par an comme conséquence de leur capacité à supprimer et à emmagasiner les gaz responsables du réchauffement planétaire", a déclaré à Nairobi le directeur exécutif du PNUE, Klaus Toepfer. "Avec d`autres écosystèmes, ces forêts sont aussi des sources inestimables d`éléments génétiques. Elles forment la base d`une nouvelle révolution industrielle dans des domaines allant de la nourriture à l`agriculture en passant par les produits pharmaceutiques et les produits chimiques", a-t-il ajouté. Pour M. Toepfer, il s`agit d`une question morale de la plus haute importance. "En préservant les habitats des grands singes, nous aidons à lutter contre la pauvreté et à protéger les richesses naturelles dont dépendent les générations humaines actuelles et futures", a-t-il ajouté. Le patron du PNUE a souhaité que ce nouvel atlas et la prochaine réunion intergouvernementale prévue à Kinshasa, en RD Congo, suscitent une action encore plus importante en identifiant les priorités en matière de conservation et en générant des investissements de la part des gouvernements donateurs et du secteur privé dans les pays où vivent les grands singes. Edité par le centre international de supervision de la conservation du PNUE, l`atlas est la source d`informations la plus détaillée sur les grands singes jamais rédigée et réunit les derniers éléments de recherche ainsi que les observations de nombreux scientifiques du monde entier. Parmi les personnalités qui ont contribué à sa rédaction figurent le secrétaire général de l`ONU Kofi Annan, de même que d`éminentes personnalités comme Jane Goodall, Richard Leakey, Toshisada Nishida, Russ Mittermeier et Ian Redmond. http://www.angolapress-angop.ao/noticia-f.asp?ID=371331 | |
| | | arnelae Administratrice
Nombre de messages : 18670 Age : 48 Localisation : Bassin d'Arcachon Date d'inscription : 02/03/2005
| Sujet: Re: Les grands singes Sam 24 Sep - 23:52 | |
| Cet article un peu plus ancien (mi-août 2005) :
RECHERCHES MÉDICALES - Grande convoitise pour les singes de Maurice Les méthodes d’élevage scientifiques des singes ont fait de Maurice une référence en la matière. Le nombre des singes exportés ne fera qu’augmenter dans les années prochaines car le business est aussi assez juteux. Mary-Ann et Owen Griffiths dans leur élevage de singes où toutes les précautions sont prises pour éviter la contamination. Nazir Jaffar a le bout de l’auriculaire de la main droite presque sectionné. Une profonde cicatrice témoigne de la férocité de la morsure dont il a été victime. «Les dents des singes sont extrêmement coupantes. Malgré tout mon expérience, je me suis fait mordre», dit cet homme de 33 ans qui place depuis voilà plusieurs années des pièges à singe dans la nature, à Midlands et dans la région de Montagne-Blanche. Le business lui rapporte gros. «J’ai construit plus de la moitié de ma maison avec l’argent obtenu de la vente des singes que je capture», affirme-t-il. Et il ne compte pas abandonner malgré certaines déboires. «Souvent, on me vole mes pièges avec les singes qui s’y trouvent. L’autre jour, j’avais oublié de nourrir les singes capturés. Ils se sont battus à l’intérieur des cages et quand j’ai ouvert, j’ai été mordu et ils se sont enfuis.» Debout fièrement devant une cage contenant six singes, dont une guenon et ses petits, Jaffar dit qu’il a placé une quinzaine de pièges dans différentes régions du centre de l’île. Il part chaque jour à bicyclette vers 4 heures du matin pour vérifier ses pièges et enlever les animaux pris. Il embarque alors les singes capturés dans des sacs en jute (bal gouni) pour les transporter chez lui. Méthode artisanale qui lui a valu des morsures. Mais l’affaire rapporte gros. Environ Rs 1 000 minimum par singe à Jaffar. Mais ce que Jaffar ne sait pas, ce que des éleveurs payent cash entre Rs 3 000 à Rs 6 000 par singe, dépendant de l’état et l’âge de l’animal. Et le prix de l’animal à l’exportation : «A few thousand dollars», nous dit un exportateur qui ne veut pas préciser les chiffres. Mais on sait que les trois exportateurs de singes du pays donnent 70 dollars au National Park pour chaque singe exporté. Ainsi, le National Park obtient en moyenne Rs 12 millions chaque année avec l’exportation des singes. Le commerce des singes est donc devenu un marché juteux. Et des éleveurs se bousculent en ce moment aux portillons, car le singe mauricien est en ce moment très recherché par les laboratoires étrangers. Un laboratoire américain n’a-t-il pas payé cash Rs 500 millions pour acheter 40 % de l’actionnariat Noveprim, l’élevage de singes du groupe mauricien CIEL l’année dernière ? Depuis cet événement, le gouvernement s’est retrouvé devant deux demandes de permis pour des fermes d’élevage de singes. C’est, paraît-il, la méthode d’élevage qui a fait de Maurice une référence en la matière et donné lieu à une ruée pour les macaques du pays. Un environnement nickel et aseptisé Ce marché juteux donne aussi lieu à des braconniers en tous genres. Ils sont ainsi plusieurs milliers à travailler dans l’ombre, loin du regard des autorités avec leurs «bal gouni». Les éleveurs, eux, ont préféré jusqu’ici travailler dans le secret le plus total. La ferme Bioculture des Griffiths a cependant levé le rideau. «Nous jouerons maintenant la transparence», dit Owen Griffith. La raison de ce revirement se trouve dans le fait qu’une photo montrant un singe ensanglanté dans une cage circule en ce moment sur Internet. «Regardez comment ils traitent les singes à Maurice», dit en substance la légende accompagnant l’horrible photo. Owen Griffith affirme que cette photo ne montre pas un singe venant de Maurice. Selon lui, ce primate a été exporté d’un des pays asiatiques qui élèvent et exportent en masse des singes, sans trop se soucier des normes. Mais à Maurice, le monde des éleveurs accrédités surprend le visiteur par sa propreté et l’absence totale des odeurs qu’on s’attend à trouver dans un tel lieu. Un environnement nickel, aseptisé et javelisé où tous ceux qui entrent, doivent porter masque et bottes pour éviter de contaminer les singes en cage. «Les singes asiatiques sont porteurs du virus de l’herpès, ce qui n’est pas le cas des singes de Maurice. Nous traitons nos singes pour toutes les infections mineures qu’ils auraient pu contracter dans la nature et nous prenons d’énormes précautions pour éviter des contaminations ici dans les cages», dit Mary-Ann Griffiths. Et les précautions ne concernent pas uniquement la contamination. Beaucoup de soins et de recherches pour éviter que les guenons ne s’engraissent pas trop dans les cages, qu’elles allaitent bien leurs petits, que chaque groupe soit constitué d’un mâle dominant séparé des autres dominants, que lors des exportations, des singes du même groupe se trouvent dans les mêmes cages. «Si ou mette deux mâles dans même la cage, zotte pou laguere et blese zotte», nous avait expliqué Nazir Jaffar. Narain L… de Chemin-Grenier, qui a vu des mâles nouvellement capturés s’entretuer dans une cage confirme. Là, on se rend compte que ne pourra être éleveur de singes qui le veut. L’investissement n’est pas tout, car on n’élève pas des singes comme on élève des poulets. «Le choix des singes pour les différentes cages, les aménités placées dans ces cages se fait avec l’aide d’un expert en comportement des primates qui travaille à plein temps chez nous», dit Owen Griffiths. «Et l’alimentation est calculée sur des bases scientifiques, parce que ces singes ne bougent pas autant que dans la nature», explique Mary-Ann Griffith qui précise qu’elle n’a pas recours à des trappeurs indépendants pour capturer des singes pour son élevage. Maurice a, en ce moment, 14 000 singes en élevage, contre 100 000 en Chine. L’île exporte environ 7 000 singes annuellement alors qu’on estime que la population de ces macaques dans la nature est d’environ 60 000. On doit s’attendre à une multiplication de cette exportation avec la réputation que se fait Maurice. Et une multiplication de braconniers en tout genre qui échappent à tout contrôle en ce qui concerne la capture et l’alimentation de ces macaques avant la vente. Air Mauritius ne transporte plus les singes Les mouvements de défense et les sociétés protectrices des animaux sont si actifs que les gouvernements étrangers, les laboratoires et les compagnies mêlées de près ou de loin prennent des précautions. Ainsi Air Mauritius a cessé de transporter les singes des éleveurs mauriciens à la suite des pressions des groupes britanniques. Les importateurs des singes vérifient eux-mêmes avant d’importer pour éviter qu’on vienne manifester devant leurs locaux.« Nous exportons vers les états-Unis et la Grande-Bretagne. Le gouvernement britannique et les laboratoires délèguent régulièrement des inspecteurs pour constater de visu les conditions d’élevage. Les Britanniques viennent d’annuler l’accréditation de la Chine qui a environ 100 000 singes d’élevage. La Chine ne peut plus exporter vers la Grande-Bretagne et cherche aujourd’hui à copier la méthode d’élevage de Maurice », explique Owen Griffiths. Rs 40 millions pour une ferme « Pour mettre sur pied une ferme pouvant élever environ 1 500 singes, il faut investir entre Rs 30 à 40 millions », explique Owen Griffiths, directeur de Bioculture qui est un des plus importants éleveurs et exportateurs de singes à Maurice. Ces singes seront vendus aux éleveurs qui ont des permis pour l’exportation de ces animaux vers des laboratoires américains et européens. De fait, la plupart des laboratoires exigent des singes d’élevage uniquement et non des singes capturés dans la nature. Raj JUGERNAUTH http://www.lexpress.mu/display_article.php?news_id=48024 | |
| | | arnelae Administratrice
Nombre de messages : 18670 Age : 48 Localisation : Bassin d'Arcachon Date d'inscription : 02/03/2005
| Sujet: Re: Les grands singes Jeu 13 Oct - 22:46 | |
| Une Ong lutte contre la pauvreté, pour venir au secours des singes bonobos Le Potentiel (Kinshasa) - 10 Octobre 2005
Publié sur le web le 10 Octobre 2005 R.s.k - Kinshasa La Fondation pour la protection de la vie sauvage en Afrique (Awf) a plaidé jeudi dans la salle de Conférences des Affaires étrangères à Washington, aux Etats-Unis pour la préservation des bonobos, grands singes menacés d'extinction en République démocratique du Congo. Elle juge que ce combat doit passer par la lutte contre la pauvreté. «Il y a une réelle menace sur la biodiversité. (...) Si nous voulons protéger le bonobo, nous devons faire quelque chose contre la pauvreté de la population locale», a déclaré Jef Dupain, primatologue biologiste de l'Awf, lors d'une conférence de presse à Washington, où l'Ong est basée. «La population «n'a pas d'autre alternative que de se tourner vers la viande de brousse comme un moyen de survivre», a estimé M. Dupain. La viande est consommée directement ou fait l'objet d'un trafic. Après une étude socio-économique en Rdc, de juillet à octobre 2004, dans la province de l'Equateur (Nord), l'Awf a conclu que «la cause première de la pauvreté est l'inaccessibilité des marchés pour les produits agricoles». Aussi vient-elle de lancer, sur la rivière Maringa, une barge destinée à charrier les produits agricoles vers les marchés de Kinshasa, pour y être revendus. Le bateau, parti il y a trois semaines de Kinshasa, doit ainsi sillonner 3.200 kilomètres sur la rive gauche du fleuve Congo, pour collecter, au gré des escales, jusqu'à 700 tonnes de maïs, de riz, de arachide, de cassava, de soja et autres céréales. D'un montant de 50.000 dollars financés par les Pays-Bas, l'opération, qui a débuté peu après la déclaration intergouvernementale pour la survie des grands singes, signée le 9 septembre à Kinshasa, doit durer jusqu'en juin 2006. Elle sera seulement interrompue pendant les mois de sécheresse de décembre à avril, au cours desquels la navigation est impossible.
http://fr.allafrica.com/stories/200510100669.html | |
| | | arnelae Administratrice
Nombre de messages : 18670 Age : 48 Localisation : Bassin d'Arcachon Date d'inscription : 02/03/2005
| Sujet: Re: Les grands singes Dim 30 Oct - 0:14 | |
| Ces grands singes que les zoos rendent fous ! Le 18 mars 2004, un gorille captif de 13 ans du nom de Jabari, qui voulait découvrir le monde et vivre des aventures comme n'importe quel adolescent humain, s'est échappé de sa cellule du Zoo de Dallas. Epouvanté par ce nouvel univers urbain auquel il ne comprenait rien, Jabari a blessé quatre personnes dont un enfant, avant que d'être abattu sans sommation comme un chien enragé par Daniel Garcia, officier principal de la Police de Dallas. Depuis 1990, des douzaines d'évasions de ce type ont eu lieu dans divers zoos des USA, parmi lesquels l'escapade de Little Joe hors du Boston Franklin Park Zoo en septembre 2003, qui a forcé plus de 50 policiers et membres du personnel du zoo à mener une chasse au gorille pendant près de deux heures dans des bois obscurs et le long d'une rue voisine du zoo. En principe, les gorilles sont des animaux doux et timides, capables de poser des actes désintéressés, voire même inspirés par la compassion. C'est ainsi qu'en août 1996, un gorille du nom de Binti Jua a fait la une de la presse internationale en sauvant un enfant humain. Binti Jua était assise dans son enclos du Brookfield Zoo de Chicago et portait son bébé sur le dos. Tout à coup, un garçonnet est tombé dans la fosse aux gorilles. Tandis que tous les visiteurs retenaient leur souffle en s'attendant à un massacre atroce, l'énorme et puissante Binti Jua s'est redressé puis s'est dirigé tout droit sur le petit humain. Avec une infinie douceur, elle l'a saisi entre ses grosses mains et, toujours en portant son propre enfant sur le dos, elle a porté le gamin jusqu'au fond de l'enclos où les gardiens du zoo purent le reprendre à travers la grille en métal séparant les espaces de vie des singes. Ces êtres hautement socialisés que sont les gorilles vivent au sein des impénétrables forêts tropicales africaines, Sans cesse, leur existence est stimulée par ce monde complexe et dangereux, plein d'espèces végétales et d'animaux de toutes nature, qu'ils explorent dès leur enfance. Les gorilles s'aiment les uns les autres, ils rient, ils chantent quand ils sont heureux, ils jouent, ils ont du chagrin et ils deviennent complètement névrosés quand on les confine dans des cages minuscules où toute leur liberté de choix est supprimée à jamais. (Voir aussi leurs compétences en matière d'outils, tout récemment découvertes) Dans les zoos, les gorilles et leur si précieuse et rare progéniture font l'objet d'un commerce incessant. Ils vont et viennent d'un endroit à l'autre dans le cadre de programmes de reproduction, sans qu'aucun compte ne soit tenu de leurs réseaux de relations sociales pourtant si complexes en milieu naturel. Les gorilles ne sont pas des êtres agressifs mais quand on les enferme de force derrière les barreaux d'une cage, ces animaux intellectuellement brillants et curieux de tout peuvent se replier sur eux-mêmes et devenir hargneux et même violents. Pas moins de 14 zoos aux USA sont obligés de recourir aujourd'hui à des traitements médicamenteux antidépresseurs ou antipsychotiques tels que le Prozac, l'Haldol ou le Zoloft pour calmer les crises de rage de ces prisonniers devenus à demi-fous bien qu'innocents de tout crime. Lire aussi à propos du zoo de Tolède en Espagne Les zoos ont été créés à une époque où peu de gens pouvaient voyager jusqu'aux contrées exotiques et où ni film ni vidéo ne pouvaient ramener des images de la vie sauvage en ces lieux. Aujourd'hui, nous n'avons plus aucune excuse pour maintenir les animaux intelligents et sociaux dans de tels camps d'internement. La destruction des habitats naturels et les autres périls qui menacent la vie sauvage ne peuvent servir de prétexte à emprisonner des animaux dans des conditions aussi cruelles et de les priver de tout ce qui est important pour eux. Il est temps de dire au revoir aux zoos et d'agir en fonction de ce que nous avons désormais des besoins de ces grands singes, nos frères. Jabari n'était pas le premier grand singe à s'échapper de sa prison du zoo de Dallas. En 1998, un gorille mâle du nom d'Hercule s'était déjà échappé de sa cage et avait mordu l'une de ses gardiennes avant de la traîner jusque dans le hall du Zoo ! Le même zoo a d'ailleurs du payer une amende de 25.000 dollars pour avoir violé la loi fédérale de protection des animaux qui exige que les captifs ne puissent pas s'échapper. En 2000, un chimpanzé femelle a été électrocuté après avoir escaladé la clôture du Zoo de Dallas. Après avoir gravement blessé son gardien, elle a grimpé le long d'un poteau téléphonique. Le gardien a fait feu sur le chimpanzé à l'aide d'un fusil de chasse, ainsi qu'un vétérinaire muni de cartouches de tranquillisant. La guenon a été électrocutée dans sa chute, en tentant de s'accrocher à une ligne électrique. Le Zoo de Dallas ne fournit manifestement pas des conditions de vie adéquates aux grands singes qu'il détient. Il n'y a aucune justification pour maintenir encore en captivité des animaux sociaux et intelligents pour notre seule distraction et nos loisirs passagers. Près de 330 gorilles, 360 chimpanzés et 190 orang-outangs survivent dans des zoos aux Etats-Unis. L'espace minimum recommandée par l'Industrie des Zoos pour chaque chimpanzé, orang-outan, ou gorille est d'environ six mètres sur trois. Pathétique ! Dès lors, si le zoo de votre localité exhibe des grands singes, merci de surveiller leurs conditions de vie et d'observer les signes de leur comportement anormal, tels que le sur-toilettage, l'agressivité, l'automutilation, les balancements incessants (nommé «hospitalite» chez les enfants humains), la régurgitation et le ré-ingestion du vomi, la léthargie, et la coprophagie (le fait de manger ses excréments). Tous les grands singes captifs devraient au minimum avoir droit à une compagnie suffisante, ils devraient pouvoir jouer à l'extérieur et au soleil, disposer de structures où grimper, mais aussi de lieux où ils peuvent s'isoler du regard des milliers de visiteurs quotidiens qui frappent sur la vitre de leur enclos. Encouragez les zoo à améliorer les conditions de vie des grands singes
Liens utiles : http://www.wildlifepimps.com/GreatApeEscapes.html http://www.dauphinlibre.be/gorillezoo.htm | |
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