Les moissons du futur
Nouveau documentaire de Marie Monique Robin. (réalisatrice de : "Notre
poison quotidien", "Le monde selon Monsanto").
Le film pose la question de la
sécurité et de la souveraineté alimentaires.
Il sera diffusé sur ARTE, le 16 octobre, à 20 heures 40
http://robin.blog.arte.tv/2012/09/04/bande-annonce-les-moissons-du-futur/
Le livre Les moissons du futur. Comment l’agro-écologie peut nourrir
le monde, sera en librairie le 8 octobre (Une coédition La
Découverte/Arte-Éditions)
"Le XXe siècle fut celui de la chimie, notamment en agriculture.
Le XXIe siècle sera celui de la biologie"
(extrait de la bande annonce)
4e de couverture du Livre :
« Si on supprime les pesticides, la production agricole chutera de
40 % et on ne pourra pas nourrir le monde. » Prononcée par le patron de
l’industrie agroalimentaire française, cette affirmation est répétée à
l’envi par les promoteurs de l’agriculture industrielle. De son côté,
Olivier de Schutter, le rapporteur spécial pour le droit à
l’alimentation des Nations unies, affirme qu’il faut « changer de
paradigme », car « l’agriculture est en train de créer les conditions de
sa propre perte ». Pour lui, « seule l’agroécologie peut relever le
défi de la faim et répondre aux besoins d’une population croissante ».
D’après la FAO, il faudra augmenter la production agricole de 70 % pour
nourrir 9 milliards de Terriens en 2050. Comment y parvenir ?
C’est à cette question que répond ici Marie-Monique Robin, en menant
l’enquête sur quatre continents. S’appuyant sur les témoignages
d’experts mais aussi de nombreux agriculteurs, elle dresse le bilan du
modèle agro-industriel : non seulement il n’est pas parvenu à nourrir le
monde, mais il participe largement au réchauffement climatique, épuise
les sols, les ressources en eau et la biodiversité, et pousse vers les
bidonvilles des millions de paysans. Et elle explique que, pratiquée sur
des exploitations à hauteur d’homme, l’agroécologie peut être hautement
efficace et qu’elle représente un modèle d’avenir productif et durable.
Du Mexique au Japon, en passant par le Malawi, le Kénya, le Sénégal,
les États-Unis ou l’Allemagne, son enquête étonnante montre que l’on
peut « faire autrement » pour résoudre la question alimentaire en
respectant l’environnement et les ressources naturelles, à condition de
revoir drastiquement le système de distribution des aliments et de
redonner aux paysans un rôle clé dans cette évolution.