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 La grippe aviaire, produit de l'industrie et de la corruption

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alexandra
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alexandra


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La grippe aviaire, produit de l'industrie et de la corruption Empty
MessageSujet: La grippe aviaire, produit de l'industrie et de la corruption   La grippe aviaire, produit de l'industrie et de la corruption EmptyMer 26 Déc - 19:04

La grippe aviaire nous menace-t-elle toujours ?




Les actuelles difficultés financières de
l’entreprise Doux d’élevage de volailles ont
attiré l’attention sur cette filière, mais si
l’on a beaucoup parlé de l’entreprise, de ses
salariés et de ses fournisseurs, les médias sont
restés d’une extrême discrétion sur les
modalités d’élevage des animaux sur un mode
concentrationnaire. Or, le Groupe Doux est le premier producteur
européen de volailles avec un million de tonnes chaque
année. Il emploie 6.000 salariés au Brésil et
3.800 en Europe et travaille avec plus de 800 éleveurs en
filière intégrée. C’est un exemple
d’élevage industriel de masse dont on peut se demander
s’il ne recèle pas des risques sanitaires potentiels pour
les animaux et leurs consommateurs.



Depuis quelques années, chacun s'interroge avec plus ou moins
d'anxiété au sujet de la grippe aviaire, sur laquelle
circulent les informations les plus contradictoires. Sommes-nous
vraiment menacés d'une épidémie qui risquerait
d'être redoutable si le virus H5N1 devenait transmissible d'homme
à homme ? Il est hors de doute que la menace d'une
épidémie de grippe aviaire qui pourrait décimer
l'humanité est parfaitement réelle. Mais il est
également hors de doute que si nous en dégageons
clairement la cause initiale, nous pourrions l'écraser dans
l'oeuf, c’est vraiment le cas de le dire. C'est pourquoi notre
inquiétude ne vient pas de l'apparition de ce virus
pathogène, qui se développe depuis beaucoup plus
longtemps qu'on ne nous le dit, mais bien plutôt de la
désinformation constante qui sévit à son sujet et
de l'aveuglement des responsables de l'agriculture et de
l'élevage qui s'obstinent à ne pas regarder la
vérité en face. Et cette vérité, c'est que
les pratiques aberrantes de l'élevage industriel sont à
l'origine même de la grippe aviaire, qu'elles avaient rendue
inéluctable, et que si ces pratiques ne sont pas rapidement
abandonnées, alors oui, l'humanité risque de
connaître un véritable fléau exterminateur qui
relèguera au musée les épidémies
historiques de la peste et du choléra.



Il existe à Montréal, au Québec, une association
nommée GRAIN « une organisation non gouvernementale
internationale (ONG) dont le but est de promouvoir la gestion et
l'utilisation durables de la biodiversité agricole
fondées sur le contrôle exercé par les populations
sur les ressources génétiques et les connaissances locales

». Et selon un rapport de GRAIN établi en 2006, il
apparaît que l'industrie avicole mondiale est à l'origine
de la grippe aviaire. Je n'en ai personnellement jamais douté,
mais le GRAIN en a réuni les preuves. Et, Devlin Kuyek,
animateur du GRAIN, nous précisait dans ce rapport : « L'expansion
de la production avicole industrielle et des réseaux commerciaux
ont créé les conditions idéales à
l'apparition et à la transmission de virus mortels comme la
souche H5N1 de la grippe aviaire. Une fois qu'ils ont
pénétré dans les élevages industriels
surpeuplés, les virus peuvent rapidement devenir mortels et se
développer. L'air vicié par la charge virale est
transporté sur des kilomètres à partir des fermes
infectées, pendant que les réseaux d'échanges
commerciaux intégrés répandent la maladie par les
nombreux transports d'oiseaux vivants, de poussins d'un jour, de
viande, de plumes, d'oeufs à couver, d'oeufs, de fumier de
volaille et d'alimentation animale.
»



Lors de la dernière crise, et après la découverte
de cygnes, d'oies et de canards morts infectés, vous vous
souvenez que les gouvernements des pays de l'Union Européenne
avaient pris des mesures sévères obligeant à
l'enfermement des volailles dans toutes les fermes. Or, la
première et seule manifestation de contamination de volaille
domestique s'était déclarée dans un gros
élevage industriel de dindes en France, où les 11.000
volatiles étaient confinés, donc totalement
séparés des oiseaux sauvages. Et Devlin Kuyek remarquait
: « Il apparaît de plus en plus évident, comme
on l'a vu aux Pays-Bas en 2003, au Japon en 2004, en Egypte en 2006,
que la grippe aviaire mortelle se déclare dans les grosses
fermes industrielles et qu'ensuite elle se propage.
» En
Inde, le virus H5N1 est apparu et s'est répandu à partir
d'une ferme industrielle appartenant à la plus grande compagnie
avicole du pays, les couvoirs Venkateshwara. En fait,
l'épicentre de l'épizootie se situait dans les fermes
d'élevage industriel de Chine et d'Asie du sud-est et son
principal vecteur est l'industrie avicole multinationale très
automatisée qui expédie ses produits et les
déchets de ses élevages dans le monde entier par une
multitude de canaux. Mais on ne nous montre pas les élevages
industriels ni les camions qui les quittent, bourrés de poulets
vivants entassés, et pas davantage les usines de produits
alimentaires qui transforment les «sous-produits de la
volaille» en alimentation pour ces poulets. On transforme ces
pauvres bêtes en nécrophages et on les nourrit en grande
partie avec les déchets de leurs prédécesseurs.
C'est-à-dire que l'on n'a tiré aucune leçon du
scandale de la vache folle et qu'on fabrique à la chaîne
des «poulets fous» qui ne pourront que répandre dans
l'humanité la maladie et la mort. Alors, voyons clair : Le
consommateur ne peut compter que sur lui-même pour se
préserver d’une menace qui reste mondialement latente.




Ah ! la bonne grippe aviaire de grand papa...


Il faut rappeler que la grippe aviaire n'est nullement nouvelle. Depuis
des siècles, elle coexiste sans grands dommages avec les
élevages à échelle réduite et avec les
oiseaux sauvages, un peu comme notre grippe bénigne pour les
humains. La nouveauté, c'est le développement de souches
très virulentes favorisées dans les élevages
industriels concentrationnaires, qui n'ont plus rien de commun avec nos
attendrissantes basses-cours de jadis. C'est en Asie surtout que ces
élevages démentiels où l'animal n'est plus qu'un
objet manufacturé ont été développés
à outrance. Les chiffres donnés à ce propos par le
GRAIN donnent le vertige : « La transformation de la
production de volaille en Asie ces dernières décennies
est stupéfiante. Dans les pays d'Asie du sud-est où la
plupart des cas de grippe aviaire sont concentrés - la
Thaïlande, l'Indonésie, et le Viet Nam - la production a
été multipliée par 8 en seulement 30 ans, passant
d'environ 300.000 tonnes de viande de poulet en 1971 à 2.440.000
tonnes en 2001. La production de poulet de la Chine a triplé
pendant les années 90 pour passer à plus de 9 millions de
tonnes par an. Pratiquement toute cette nouvelle production de volaille
a été produite dans des fermes industrielles
concentrées à l'extérieur des villes principales
et intégrées dans les systèmes de production
transnationaux. C'est l'endroit de reproduction idéal pour les
souches hautement pathogènes de la grippe aviaire - comme la
souche H5N1 menaçant d'éclater en pandémie de
grippe humaine.
»



Ce n'est en fait que dans des exploitations surpeuplées que le
virus bénin évolue rapidement vers des formes très
pathogènes et aisément transmissibles. Ces souches sont
capables de sauter les espèces et de se propager chez les
oiseaux sauvages, qui sont sans défense contre le nouvel
agresseur. H5N1 est un virus de volaille tuant les oiseaux sauvages, et
non le contraire. D’ailleurs, en Asie du sud-est, un pays fit
exception dans la dernière pandémie de grippe aviaire :
le Laos. Et l'analyse de ce qui se passe au Laos est riche
d'enseignements. En effet, si le Laos n'a pas souffert comme ses
voisins des manifestations de grippe aviaire, c'est parce qu'il n'y a
presque pas de contacts entre les élevages de volaille ruraux ou
artisanaux et les grandes exploitations industrielles. Or, ce sont les
petits élevages qui produisent presque tout l'approvisionnement
interne au pays. Ainsi, selon le Ministère de l'Agriculture des
Etats-Unis : « La production de volaille au Laos est
principalement une production de petits paysans, qui
élèvent des espèces locales de poulets
élevés en plein air à côté de leurs
habitations, pour la viande et les oeufs, la plupart du temps
consommés par la famille ou vendus localement pour en tirer un
revenu... Un village moyen a autour de 350 poulets, canards, dindes et
cailles élevés en petites basses-cours dispersées
parmi les maisons du village où il y a environ 78 familles, et
où ce sont les femmes qui sont principalement responsables des
élevages.
» Donc, si l'élevage en plein air et
les oiseaux migrateurs étaient responsables de la propagation de
la grippe aviaire, comme certains voudraient nous le faire croire, le
Laos aurait dû être le théâtre de la
pandémie la plus sévère dans la région. Or,
c'est au contraire lui qui fut épargné, alors que les
poulets indigènes couvrent plus de 90% de sa production totale
de volaille. La leçon à tirer de ce constat est donc
tout-à-fait claire : le seul moyen de stopper la grippe aviaire
est d'imiter le Laos, et cette leçon est valable pour toute la
planète. Il faut en finir une fois pour toutes avec les
élevages concentrationnaires.



Le Laos est en Asie un cas particulier. Dans tout le reste du
continent, et notamment en Chine, une «révolution de
l'élevage» a bouleversé les pratiques
traditionnelles. Elle a eu notamment pour effet de détruire la
diversité génétique, laquelle est une
barrière naturelle efficace contre les épidémies,
virus et bactéries ne pouvant s'adapter rapidement à des
races différentes. Il faut être conscient que le commerce
international de la volaille échappe pratiquement à tout
contrôle.



La Turquie «fabrique» chaque année 100 millions
d'oeufs à couver !


En Turquie, la Société Hastavuk gère l'un des plus
importants établissement d'incubation, ayant une capacité
de production de plus de 100 millions d'oeufs à couver par an,
dont une grande partie est exportée vers l'Europe de l'Est et le
Moyen-Orient. Or, les oeufs à couver sont bien connus pour
propager la grippe aviaire. La FAO reconnaît que le commerce de
volaille diffuse le virus H5N1 en Turquie et constate la pratique
courante des entreprises commerciales qui envoient par camion
d'importants chargements de volaille de qualité médiocre
aux fermiers pauvres. L'OMS estime que la grippe aviaire peut survivre
dans des fèces des volatiles jusqu'à 35 jours et elle
mentionne l'alimentation comme milieu possible pour la diffusion de la
grippe aviaire entre les fermes. Les autorités russes, quant
à elles, désignèrent l'alimentation comme l'une
des principales sources probables d’un cas de contamination par
le virus H5N1 dans un gros élevage industriel de la province de
Kurgan, où 460.000 oiseaux furent tués. Pourtant, rien
n'est fait pour renforcer les réglementations ou la surveillance
de l'industrie alimentaire. Il semble souvent que les gouvernements
fassent excessivement confiance aux industriels, aux services
vétérinaires et aux fabricants de médicaments et
vaccins. Je crois que l'on retrouve ici un grave symptôme de la
corruption larvée qui concerne tous les pays
développés, y compris les Etats-Unis ou la France, dans
lesquels l'industrie pharmaceutique a plus ou moins phagocyté la
classe politique. C'est à elle que l'on s'adresse lorsqu'un
problème sanitaire se pose, et au lieu de s'interroger sur son
origine et les mesures préventives à prendre, on s'en
remet aux laboratoires de trouver la parade, toujours coûteuse et
aléatoire. Mais surtout, ce que l’on ne veut pas
comprendre, c’est que si l'explosion démographique humaine
mondiale n'est pas stoppée, la multiplication des êtres
humains entraînera inexorablement une industrialisation
croissante des productions alimentaires, donc une accumulation
dramatique des dangers sanitaires, que la médecine sera bien
incapable de juguler. Et elle le sera d’autant moins que les
services officiels de santé sont tous plus ou moins
noyautés par des scientifiques contractuels ou actionnaires des
multinationales pharmaceutiques. Aussi suis-je convaincu pour ma part
de la nécessité urgente de promulguer une «Loi de
séparation de la Médecine et de l'État».



Pierre LANCE, auteur de « Savants
maudits, chercheurs exclus 
»
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MessageSujet: Re: La grippe aviaire, produit de l'industrie et de la corruption   La grippe aviaire, produit de l'industrie et de la corruption EmptyMer 26 Déc - 20:29

je me pose la question à savoir jusqu'où ça va aller quand même avant que le monde ne réalise qu'il faudrait peut être arreter de consommer des produits et des sous-produits à base d'animal !
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MessageSujet: Re: La grippe aviaire, produit de l'industrie et de la corruption   La grippe aviaire, produit de l'industrie et de la corruption EmptyMer 26 Déc - 20:42

Isabelle1212 a écrit:
je me pose la question à savoir jusqu'où ça va aller quand même avant que le monde ne réalise qu'il faudrait peut être arreter de consommer des produits et des sous-produits à base d'animal !

La grippe aviaire, produit de l'industrie et de la corruption Accord07

J'ai trouvé cet article intéressant car il donne des arguments de poids pour dénoncer la campagne de désinformation orchestrée pour accuser les oiseaux sauvages, notamment. L'article dénonce la vraie responsabilité : l'industrie de la viande.
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MessageSujet: Re: La grippe aviaire, produit de l'industrie et de la corruption   La grippe aviaire, produit de l'industrie et de la corruption EmptyJeu 27 Déc - 23:56

Je suis révoltée par les massacres d'animaux sous prétexte de précaution contre une maladie (grippe aviaire, fièvre aphteuse,"vache folle" etc)



Des millions d'oiseaux ont été tués dans des conditions ignobles lors de l'épisode de grippe aviaire alors qu'ils n'étaient pas du tout atteints, ils appellent ça "le principe de précaution", terme qui m'est devenu odieux tant il sert d'alibi aux pires crimes contre les animaux.

On a vu des canards jetés dans des sacs et on y mettait le feu, d'autres enterrés vivants etc



Parfois on se dit que pour beaucoup c'était la fin de leur calvaire puisqu'ils étaient enfermés dans des élevages concentrationnaires, mais il y a eu les mêmes massacres pour les autres aussi.

Je me souviens notamment de ce qui est arrivé à ces oiseaux dits "d'agrément", cygnes et canards, vivant heureux dans un parc près de Lyon et dont le propriétaire a reçu l'ordre de les confiner pour ne pas qu'ils entrent en contact avec des oiseaux sauvages !

Comme il n'avait pas de locaux pour le confinement, il y a eu un arrêté préfectoral et les autorités sanitaires sont venus saisir les oiseaux qui ont tous été gazés ! La grippe aviaire, produit de l'industrie et de la corruption Enpleur1 La grippe aviaire, produit de l'industrie et de la corruption Colerebu



Nous vivons vraiment dans une société abominable.
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MessageSujet: Re: La grippe aviaire, produit de l'industrie et de la corruption   La grippe aviaire, produit de l'industrie et de la corruption EmptyVen 28 Déc - 13:41

Oui ce principe de précaution est horrible, je me souviens de l'époque où les moutons étaient eux aussi assassinés pour la même raison ! Pffffff
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MessageSujet: Re: La grippe aviaire, produit de l'industrie et de la corruption   La grippe aviaire, produit de l'industrie et de la corruption Empty

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