Rentrée scolaire. Comment s’y retrouver dans les cahiers ?

Ca y est, c’est bientôt la rentrée scolaire. A4, 200 pages, reliure en « bloc encollé », carreaux Séyès, bloc micro-perforé… autant de notions qui vont revenir au grand galop. Lorsque vient le moment de préparer la rentrée des classes de ces chères petites têtes blondes, difficile de s’y retrouver dans la jungle des rayons de supermarché, ainsi que dans la liste très exigeante et précise des professeurs. consoGlobe vous aide avec un Guide d’achat Cahiers, première partie d’un guide général Choisir ses fournitures scolaires. Le choix des cahiers par format Première difficulté rencontrée face au rayon « cahiers » au moment de la rentrée : s’orienter face aux différents formats proposés.

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Vive le 24x32 : les élèves n'ont pas à découper leurs feuilles pendant le cours ^^
Parce que leur grand délire c'est de coller plié en 24 dans un tout petit coin...........

Oui mais quand dans le 24x32, il n'y a que des feuilles collées et qu'en plus certaines ne sont scotchées que dans un coin car imprimées recto-verso, on se demande pourquoi la maîtresse prend un cahier... un classeur, un porte-vue aurait tout aussi bien fait l'affaire.... Et puis papier sur papier plus colle, quel gaspillage !

Là j'attends de voir, la maîtresse a demandé 6 maxi-cahiers + deux ou trois petits cahiers.... Pensez-vous qu'elle va les rentabiliser et les remplir ?

Personnellement, j'essaie de ne pas trop en demander à mes élèves de CP, on utilise principalement un gros classeur Leitz. Quant aux deux trois cahiers, on les garde pendant deux ans (GS et CP), histoire de bien les remplir.

Finalement, la version CNED du grand me convient bien, on ne rachète un cahier que lorsqu'il est plein et il utilise de plus en plus les feuilles de classeurs. Quand je pense au poids que faisait son cartable à la rentrée dernière en 6ème parce qu'il y avait un nombre incalculable de cahiers 24x32 (2 en maths notamment, un en Allemand, un en Anglais, un en histoire et un en géographie....), sans oublier les manuels, je trouve que ce n'est pas très ingénieux ni prendre en compte la croissance et le dos des élèves obligés de porter et trimbaler tout ça. (Oui je sais, y'a des casiers mais parfois il n'avait pas le temps de les poser car il fallait courir au bus le soir.... C'était poser ou chercher les livres et les cahiers ou prendre le bus, pas le temps pour les deux. De plus son casier a été ouvert et son cadenas volé...)
 Depuis qu'il n'est plus au collège, il n'est plus voûté en permanence... Poids du sac ou poids des soucis, je ne sais pas mais sa posture générale est bien meilleure.

En tant que parents, il est vrai que je trouve que parfois les profs et maitres exagèrent quand même beaucoup pour certains leurs besoins. De notre côté, nous avons opté pour un classeur avec des feuilles sous pochettes plastiques classées par intercalaires/matières. Du coup, comme on avait une très grosse réserve de feuilles doubles et simples, il ne nous reste plus qu'à acheter les fournitures genre stylos, gommes, etc... Donc une grosse économie au final et beaucoup moins lourd à l'arrivée ! Je trouve que ça serait une bonne chose que les instituteurs en primaire et que les profs se mettent tous d'accord pour utiliser le même classeur avec un intercalaire par matière, cela permettrait de mettre les leçons et les documents dans des pochettes plastiques et d'utiliser moins de papier et de colle, ce qui serait en même temps économique pour les parents, moins lourd pour les enfants et écologique pour la planête. Enfin, il est vrai que je n'ai que deux élèves en même temps lollll.

Le budget n'est pas négligeable. Pour Constance, on est à près à 70 € pour l'instant mais je n'ai pas remplacé tout ce qui pouvait être repris. Sans compter la coopérative et les fichiers dont la facture parviendra en septembre.

Pour mes CP, j'ai un fichier de maths. On pourrait faire sans mais c'est plus joli et attrayant, et on les rentabilise au maximum.

Parlant fichiers, Clément en a eu deux l'an passé, un en Allemand, un en Anglais. 1/6 de chaque a été complété durant le premier trimestre. Ca fait bien peu et je doute que les profs reprennent les mêmes pour les compléter l'année suivante !

Isabelle1212 a écrit:

En tant que parents, il est vrai que je trouve que parfois les profs et maitres exagèrent quand même beaucoup pour certains leurs besoins. De notre côté, nous avons opté pour un classeur avec des feuilles sous pochettes plastiques classées par intercalaires/matières. Du coup, comme on avait une très grosse réserve de feuilles doubles et simples, il ne nous reste plus qu'à acheter les fournitures genre stylos, gommes, etc... Donc une grosse économie au final et beaucoup moins lourd à l'arrivée ! Je trouve que ça serait une bonne chose que les instituteurs en primaire et que les profs se mettent tous d'accord pour utiliser le même classeur avec un intercalaire par matière, cela permettrait de mettre les leçons et les documents dans des pochettes plastiques et d'utiliser moins de papier et de colle, ce qui serait en même temps économique pour les parents, moins lourd pour les enfants et écologique pour la planête. Enfin, il est vrai que je n'ai que deux élèves en même temps lollll.

Tu as bien raison. Avant, on avait un classeur ainsi fait, un intercalaire par matière, et on enlevait les feuilles inutiles au fur et à mesure.
Je ne comprends pas cette boulimie de cahiers et de livres actuelle.
Il y a des écoles où les enfants n'emmènent pas les livres chez eux. ça évite qu'ils s'abîment trop, et leurs dos  aussi !

Tout simplement parce qu'ils perdent tout dans un classeur et un peu moins avec un cahier.
Même en disant 30 fois "collez la feuille que je distribue", ça n'est pas fait et c'est perdu :D

Cela suppose tout de même qu'ils aient tous de la colle... pas gagné cette histoire-là ! 

Au final, la question qui se pose est :" Mais à quoi cela va-t-il servir puisque même si la feuille est collée, ils ne vont pas la relire ?" ( Ca, je ne l'invente pas c'est ce que disent tous les profs de mon entourage... Les jeunes n'apprennent plus leurs leçons, ne font plus leurs devoirs, ne savent plus poser une addition, écrire ou conjuguer, n'ont quand même pas des mauvaises moyennes sinon le principal ou le proviseur rouspète... mais auront tout de même le brevet puisqu'ils ont des points simplement pour être rentrés dans l'exercice (???) et que s'ils savent lire ils pourront avoir le bac grâce aux nombreuses études de documents....)

Les élèves intéressés et motivés classeront leur feuille tout aussi bien qu'ils ne la collent et tous ceux qui s'en fichent, qui ne collent pas ou ne relisent pas la classeront ou l'égareront de la même façon. Les élèves savent classer (enfin du moins mes p'tits CP à la fin du CP) mais ont-ils le temps ? L'énergie pour le faire ? L'envie et la motivation ? N'est-ce pas aussi aux parents de veiller à ce que leurs enfants travaillent correctement ?

De plus, à l'air du numérique, une feuille ne présente pas beaucoup d'attrait. Pourquoi ne pourraient-ils pas retrouver le cours tout beau en ligne ? (tel que j'ai pu en trouver sur certains sites ou blogs de profs) Et puis tant qu'à rêver pourquoi pas des tablettes regroupant tous les manuels scolaires et les cours ?

Le collège de Brenda avait un site mais seuls deux ou trois profs mettaient les cours et les devoirs dessus, ce qui est bien dommage je trouve

Les cours en ligne, c'est bien joli mais honnêtement je ne crois pas que ça les fera plus apprendre. Ils n'apprennent pas à 90% parce que leurs parents ne sont pas derrière pour vérifier (volontairement ou non, certains rentrent tard du boulot)

Et il y a aussi le problème des droits d'auteur : que devient ce qui est mis en ligne, par exemple sur le cartable en ligne ? Qui peut nous assurer que cela ne sera pas vendu/récupéré par un éditeur de manuel scolaire sans notre autorisation ?

Citation :

Ils n'apprennent pas à 90% parce que leurs parents ne sont pas derrière pour vérifier (volontairement ou non, certains rentrent tard du boulot)

Certes, mais nos parents aussi travaillaient mais ça ne les empêchaient pas d'être derrière nous. Au-delà des cahiers ou des classeurs, c'est tout le système qui flanche. Ce n'est pas en abaissant le niveau, en essayant de pallier aux lacunes des familles, en arrangeant les sujets de bac ou brevet pour atteindre un taux de plus de 80% de réussite, qu'on va résoudre les problèmes.
Que deviendront tous ces jeunes sur le marché du travail ? Comment prendre conscience qu'il faut travailler quand on a eu l'habitude de ne rien faire mais d'obtenir tout de même ? Que valent les moyennes des élèves quand la moyenne de la classe à un contrôle est de 16 voire 18.5 ? Que valent les diplômes de nos jours ? Comment prendre compte des réels besoins des élèves quand tout le monde se cache derrière des statistiques ? Quand les principaux préfèrent taire les difficultés pour garder leurs primes ?

Ils n'apprennent pas mais, pourquoi apprendraient-ils quand tout le système est en panne et quand ils voient que leurs perspectives d'avenir sont bien minces ? Le cahier n'est qu'une rustine....

Concernant les sites de cours, il existe des copyright... Mais c'est bizarre que ça puisse tant poser problème, quand je vois le nombre de sites ou blogs d'instits qui mettent gratuitement à disposition tout leur travail.

Dalhia a écrit:

Citation :

Ils n'apprennent pas à 90% parce que leurs parents ne sont pas derrière pour vérifier (volontairement ou non, certains rentrent tard du boulot)

Ce n'est pas en abaissant le niveau, en essayant de pallier aux lacunes des familles, en arrangeant les sujets de bac ou brevet pour atteindre un taux de plus de 80% de réussite, qu'on va résoudre les problèmes.

Je suis bien d'accord, ça ne sert à rien. C'est un peu comme les élèves dys-, on leur donne moins de taf alors que justement, je trouve qu'il devrait en avoir plus pour essayer de pallier leurs soucis...

Les gosses ne bossent plus car ils sont encore plus faignants qu'avant et ils n'ont pas du tout le goût de l'effort et du travail bien fait.
Je suis persuadée que la moitié des devoirs maisons qu'ils me rendent sont le produit de Google traduction ;)

En fait, nous avions un code pour les élèves et un pour les parents pour se connecter et ainsi accéder au contenu, franchement il aurait pu être pas mal car nous avions aussi accès à l'emploi du temps, à une messagerie avec les profs, la cpe et au bulletin de notes en plus du cahier de textes mais comme je l'ai dit encore aurait il fallu que tous les profs l'utilise et consulte les messages que nous leur laissions. Et notamment pour récupérer les devoirs et les cours alors qu'elle était malade, ça aurait été génial, mais malheureusement 3 profs sur la totalité s'en servait, dommage !

Maintenant, c'est vrai que les jeunes ont pris l'habitude que tout tombe tout cuit dans le bouche, ils n'ont plus le goût de l'effort, les parents sont aussi coupables, temps ou pas temps de ne plus s'intéresser à leurs enfants. Laxisme de partout = la situation que nous connaissons aujourd'hui.

Maintenant tous ne sont pas comme ça, mais une bonne partie oui.

Et je suis d'accord aussi, c'est vraiment nul de baisser le niveau scolaire pour des chiffres sur ces fameux résultats, on verra le résultat de tout ça quand ces gamins seront sur le marché du travail ! Ca ne va pas être joli joli ! Bon courage à leurs futurs employeurs ! Là, franchement, je suis curieuse de voir ça.

Je crois qu'une élite se reforme, et que l'école laïque et gratuite pour tous est derrière nous.

Les élèves qui ont fréquenté certains établissements, ou dont les parents ont été présents pour leur transmettre des valeurs, ou qui ont connu des conditions où la discipline était indispensable pour avoir des résultats (sports, musique, danse, etc.), ceux-là ont appris le sens de l'effort.
Tous ceux qui ont été perdus dans la masse, issus de familles où les parents démissionnaient, volontairement ou pas, et où ces parents-là n'ont pas eu le souci de valeurs à transmettre... ce sont ceux-là qui payeront les pots cassés. Ce sont les moins encadrés, les moins éduqués, ceux qui sont le plus perdus.
Ils seront nombreux, ils seront majoritaires.
C'est pourquoi je parle d'une élite qui se reforme.
La France est comme ça : égalitaire dans le discours, mais très hypocrite, car très élitiste dans ses actes.
Et parmi cette élite, il y aura l'élite de l'élite, celle qui sort des "grandes" écoles, pour qui tous les postes de décision sont réservés quasiment ouvertement (politique, industrie, infrastructures, hauts fonctionnaires, enseignement supérieur, ambassadeurs et charges diverses). Il n'est plus question d'ouvrir la porte au peuple, dans ces "hautes" sphères. Et ce qui a changé, c'est qu'à présent cela se dit, alors qu'avant c'était inconcevable de l'affirmer tout haut.

Le but louable de l'égalité pour tous est largement abandonné, même par ceux soi-disant "de gauche" (sans exception), que l'on entend aujourd'hui.
Est-ce parce que l'arrivée aux postes dirigeants de gens issus "du peuple" a été trop large ? (ça a fait dés dégâts dans certains milieux, où des relents de stalinisme ont empoisonné la vie collective par exemple) .
Est-ce une réaction face à certains débordements (par exemple le rôle des syndicats, très ambigu et souvent paralysant l'innovation, et leur influence souvent nocive, alors que leur présence est salutaire et indispensable).
Est-ce le durcissement de la position des possédants, qui ont beaucoup plus à perdre que ceux qui n'ont rien ou peu de chose ?
Tout cela à la fois ?

J'ai l'impression que nous sommes dans une phase de réaction, au sens sociologique et politique du terme, c'est pour ça que nous avons l'impression de revenir en arrière.

Les problèmes écologiques seront peut-être l'élément extérieur qui fera changer beaucoup de choses, ou ce sera la rencontre des cultures (la culture des pays industrialisés et celles, innombrables, des peuples restés proches de la Nature, qui prend beaucoup d'essor), ou autre chose...

Il y aura quelque chose, qui fera bouger toute cette inertie. Mais je crois que cela nous dépasse...
C'est pour cela, pour ma part, que mon choix est toujours, face à de graves et larges problèmes comme ceux du changement climatique ou du délitement des valeurs, de la désagrégation de la vie publique et de la gangrène de la corruption, de l'inquiétude permanente, comme pour vous, à propos de ce que vont devenir tous ces jeunes plus ou moins abandonnés et livrés à eux-mêmes, et donc la société, mon choix est de rester dans MA cohérence (qu'elle soit efficace ou pas), et de continuer, quoi qu'il arrive, à faire ma part du Colibri (économiser l'eau et les déchets, recycler, ne pas gaspiller, faire ce que je peux quand je peux, même si c'est une goutte d'au dans la mer). Comme le colibri, je suis individuellement parfaitement inefficace, mais j'ai fait ma part. Le reste n'est pas de mon ressort. Donc je me sens dégagée de toute culpabilité, et je garde l'espoir...

(en fait, je continue de répondre à un autre post, sur le changement climatique, désolée pour le HS )
 

https://arnelae.forumactif.com/t16817-pour-un-tiers-des-francais-le-rechauffement-climatique-nexiste-pas#179473

Le problème, c'est que le goût de l'effort et la transmission des valeurs sont aussi mal perçus. Lorsque je vois l'expérience que nous avons vécu avec notre fils au collège, je me dis qu'il y a beaucoup de choses qui doivent évoluer. J'ai expliqué à la prof principale que nous parents avions eu tort de lui transmettre des valeurs, car finalement à vouloir lui donne le goût de l'effort et du travail bien fait, et bien il est montré du doigt, aussi bien par les élèves qu'un bon nombre de ses professeurs. Ma nièce, qui est maintenant au lycée, me racontait qu'au collège, alors qu'elle avait d'excellentes notes, même certains de ses profs étaient sur elle car elle était trop bonne élève. Donc, le problème est bien compliqué. Je connais un ami de mon fils qui a un fort potentiel, mais qui se sabote dans ses résultats scolaires pour pouvoir être intégré dans le groupe. Comme quoi, c'est une situation difficile.

C'est pour ça que beaucoup de parents recherchent des établissements bien cotés, entre autres...

Encore une fois, l'égalité prônée, c'est une vaste hypocrisie.
Il y aura toujours des classes sociales car il y en a toujours eu, et ça n'est pas près de changer, malheureusement.
Et pourtant, je suis la première à défendre l'école publique et gratuite.

moi j ai exercé en maternelle donc pas de fournitures à demander juste une coopé et encore si les parents le voulaient donc , pour certains c était tout bénef .....
la mairie nous octroyait une somme par enfant pour l achat du matériel , et mes collègues d élémentaire trouvait cela anormal et la peinture les jeux .......et papier feutres....enfin , les 2 écoles élémentaires à proximité ne fonctionnaient pas pareil , l une demandait des fournitures aux parents l autre non mais la première passait une partie de sonbudget en photocopies???? méthode où l enfant devait être autonome et gérait sontravail ......d où des conflits que j ai eu avec eux , alors que l autre école plus traditionnel le aurait été mieux pour certains enfants mais le secteur....
c est vrai que les profs par les temps qui courrent devraient être plus responsablespour les achats , tel chier tel format....
j avoue qu il me serait plus difficile  d exercer maintenant et pourtant je suis partie en 2005 ...
alors courage aux parents et aux enseignats de ce forum
mf

un article pour faire suite à celui-ci :

http://www.consoglobe.com/les-fournitures-scolaires-ecologiques-sont-elles-plus-cheres-cg