Droit des animaux : "Ils ont des qualités identiques aux hommes"

Matthieu Ricard fait partie des nombreux signataires du manifeste pour un nouveau statut juridique de l'animal en France.
Pourquoi avoir signé ce manifeste ?
Parce que c'est une réalité : les animaux sont des êtres sensibles, qui ont un droit naturel à ne pas souffrir, ou du moins à ce qu'on ne leur inflige pas de souffrance. Il faut être aveugle pour ne pas voir que les animaux ont des qualités identiques aux hommes : l'empathie, la bienveillance, le soin de l'autre... De ce fait, on ne peut pas les traiter tous comme des automates ou des objets.
Qu'est ce que cette reconnaissance pourrait impliquer ?
Reconnaître que ce sont des êtres sensibles implique des conséquences dans la manière dont on les traite. La maltraitance est déjà punie par la loi. Mais dès qu'il s'agit d'exploitation industrielle, la loi est très large. Par exemple, 20% des animaux envoyés à l'abattoir sont encore conscients au moment où on les dépèce. C'est inadmissible. Le fait de les considérer comme des objets, c'est une excuse facile pour les utiliser à notre gré. L'humain tue 1 milliard d'animaux terrestres et cinq fois plus d'animaux marins chaque année. Il faut voir la vérité en face. On ne peut pas avoir une société qui vise à plus d'éthique en laissant de côté tout un pan de la vie que sont les animaux.

lire la suite : http://www.metronews.fr/info/droit-des-animaux-ils-ont-des-qualites-identiques-aux-hommes/mmjx!jVbWk4pcHEMAw/

Un autre article lié à celui-ci : Les philosophes Michel Onfray et Luc Ferry, l'écrivain Erik Orsenna ou encore l'astrophysicien Hubert Reeves... Tous prennent la défense des bêtes ! Une liste de 24 intellectuels français s'est jointe à un manifeste, lancé jeudi sur le site de la Fondation 30 Millions d'Amis, pour demander un changement du statut juridique des animaux dans le code civil. "Le but est surtout moral" assure la présidente de la Fondation Reha Hutin, laquelle milite pour la reconnaissance de ces "'êtres sensibles" dans une nouvelle catégorie, "entre les personnes et les biens."
Depuis Napoléon en effet, nos chats, chiens ou hamsters n'y ont pas plus de considération qu'un canapé ou une table basse : l'article 528 les range dans la catégorie des "biens meubles", au même titre qu'une chose inanimée ou un matériau de construction. Un statut inconcevable pour la Fondation en ce début du XXIe siècle, où près de deux foyers français sur trois possèdent un animal de compagnie – dont 18 millions de chiens et chats. "On se retrouve avec des peines ridicules quand on porte plainte, tempête Reha Hutin. On découvre des cadavres de chevaux chez un éleveur et il n'écope que de 500 euros d'amende. Pareil pour celui qui traîne son chien sur plusieurs kilomètres en voiture : seulement de la prison avec sursis..."
Hollande avait promis aux associations d'y réfléchir

lire la suite : http://www.metronews.fr/info/pour-que-la-loi-ne-considere-plus-les-animaux-comme-des-choses-des-intellectuels-se-mobilisent/mmjx!mFhfIBppGb4QA/

Hollande m'a dégoûtée du vote républicain.

» pour le droit des animaux
» PETITION DROIT A LA VIE DES ANIMAUX
» Présidentielles et droit des animaux
» Droit des animaux : la justice aux abonnés absents
» pétition à imprimer pour le droit des animaux