Isabelle1212 ModérActive
Nombre de messages : 1416 Age : 54 Localisation : Pierrefitte sur seine Emploi : Au foyer en cours de création d'une entreprise de services à la personne Loisirs : Mes enfants, mes animaux, Yoga, Internet Date d'inscription : 21/03/2012
| Sujet: La vérité dérangeante ignorée des Français sur leurs hôpitaux Lun 24 Mar - 12:37 | |
| L'exceptionnelle qualité du système de santé français est bien connue, et c'est un légitime sujet de fierté nationale.
Certes, il coûte un peu cher. Selon le dernier rapport de l'OCDE (novembre 2013), le coût global du système de santé français est même « très significatif » [1].
A vrai dire, il atteint « Le niveau le plus élevé des pays de l’OCDE après les États-Unis et les Pays-Bas », ce qui ne va pas sans causer d'inquiétudes.
La faillite assurée Selon le Haut conseil pour l'avenir de l'Assurance maladie (HCAAM), le déficit de l'Assurance maladie s'élèvera à plus de 14 milliards d'euros en 2020, soit le double de ce qu’il est aujourd'hui.
Ensuite, il doublera encore pour atteindre près de 29 milliards en 2030. Enfin, il dépassera les 41 milliards en 2040. Ce sont des projections toutes récentes, publiées fin décembre 2013 [2]. Mais il est à peu près certain qu'elles ne se réaliseront pas.
En effet, d’ici là le système aura fait faillite. Les patients qui n'auront pas d'économies pour payer eux-mêmes leurs soins, et qui n'auront pas veillé à leur santé aujourd'hui pour limiter demain leur risque de maladies, seront pour le moins… ennuyés.
Il n'empêche : pour l'instant, de nombreux Français installés à l'étranger reviennent se faire soigner en France, ce qui prouve la bonne qualité, ou au moins la bonne réputation du système.
La vérité dérangeante ignorée des patients français Mais ce que la plupart des Français ignorent, c'est que les patients ne sont pas les seuls à avoir conscience de la bonne qualité du réseau hospitalier français.
Selon un article paru dans le journal Le Monde : Citation :« Les essais cliniques qui ponctuent chaque stade de développement des médicaments [sont] un des points forts de la France grâce à la qualité de ses hôpitaux. Selon une étude du LEEM, en 2006, 70 % des études cliniques incluant l'Europe avaient été proposées à la France et 49 % y avaient été organisées » [3].Eh oui, cher patient ! « Grâce à la qualité de ses hôpitaux », la France peut y organiser des essais cliniques à grande échelle pour l'industrie pharmaceutique. Et les cobayes… c'est vous, c'est moi, ce sont nos parents, nos enfants. Vous a-t-on déjà proposé, lors d'une hospitalisation, de bénéficier d'un nouveau traitement qualifié de « révolutionnaire » par les experts qui le développaient ? Traitement révolutionnaire qui, bien entendu, s'est ensuite révélé à l'origine d'effets secondaires graves, et totalement inefficace ? Cette « bonne réputation » des hôpitaux français auprès des labos pharmaceutiques repose en effet sur l'exceptionnelle docilité des patients, à qui on ne laisse d'ailleurs pas vraiment le choix. D'énormes intérêts financiers Il faut dire que les intérêts financiers sont absolument colossaux. Un laboratoire de recherche qui développe un nouveau médicament peut facilement espérer revendre les licences pour 500 millions d'euros, parfois plus. Cela implique de mener des essais cliniques, avec de vrais malades, et c'est cela qui leur coûte cher. Mais l'économie réalisée est alors gigantesque s'ils peuvent exploiter des patients consentants, qui acceptent de tester le médicament sans exiger de dédommagement financier pour les risques qu'ils encourent. Et des patients « en or » comme cela, il y en a apparemment à la pelle… dans l'excellent réseau des hôpitaux français. La bonne nouvelle, c'est qu’au milieu du marasme économique et des délocalisations, il y a une entreprise française qui se porte bien : Sanofi, le géant pharmaceutique national, qui pèse désormais plus lourd que Total en Bourse, avec 106 milliards d'euros de capitalisation, et occupe ainsi… la première place du CAC 40 ! Prendre sa santé en main Alors que faire ? Se former, et s'informer pour garder le plus longtemps possible une bonne santé, qui évite de se retrouver à l'hôpital plus souvent qu'à son tour. Pendant des siècles, le savoir médical est resté le monopole d'un petit groupe de personnes qui n'avaient pas toujours le temps, ni peut-être l'envie, de le partager avec le plus grand nombre. Aujourd'hui, il existe quantité de sites, blogs, forums et services d'information de qualité, qui permettent à tous de :
- mieux comprendre le fonctionnement et les besoins de son corps, pour éviter les maladies ;
- s'informer des dangers des médicaments et des procédures médicales ;
- connaître les alternatives fiables aux traitements proposés par la médecine officielle ;
- utiliser les moyens naturels (plantes, compléments alimentaires, méthodes douces) pour renforcer sa santé, son système immunitaire, son énergie.
Il est important d'en profiter. L'investissement en argent est souvent minimal, voire inexistant, et il suffit d'y consacrer un peu de temps. Quelques minutes qui peuvent potentiellement vous faire gagner des années de vie en bonne santé et vousépargner des années de souffrance et d'invalidité.
En ce qui me concerne, je recommande un peu partout cette vidéo, ici, qui vous propose une piste à mon avis très intéressante Mais il existe de nombreuses autres options, correspondant aux besoins particuliers de chacun, accessibles en ligne, dans tous les styles et pour tous les goûts. Ne vous privez pas des bonnes choses qui font du bien !
Bien à vous,
Augustin de Livois
Sources :
[1] Panorama de la santé 2013 [2] Le déficit de l'Assurance maladie va doubler d'ici 2020 ! [3] Le grand désarroi de la recherche pharmaceutique françaiseSoutenez l'IPSN [size=13]Cette newsletter est publiée par l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle. Si vous souhaitez la recevoir, il vous suffit de vous rendre à la page qui se trouve ici[/size] Ce qui rejoint ceci sur le site : Santé en dangerLa médecine officielle cause souvent plus de tort que de bien.Il est clair que les défaillances de notre système de santé constituent la première cause de décès et de maladie en France.Selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), entre 350 000 et 460 000 événements indésirables graves se produisent chaque année à l’hôpital.Ils sont essentiellement produits par des actes invasifs : médicaments, chirurgie, implants…On pourrait en éviter jusqu’à 190 000.On estime à 750 000 le nombre d’infections nosocomiales par an. (nosocomiales = causées par l’environnement hospitalier)30% pourraient être évitées.1 patient sur 10, rentrant à l’hôpital, subit un événement indésirable lié aux soins.Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 30 000 patients décèdent tous les ans d’accidents médicaux dans nos hôpitaux.La Fédération Hospitalière de France estime qu’il y aurait entre 200 000 et 400 000 opérations chirurgicales inutiles en France, tous les ans.144 000 patients sont hospitalisés inutilement chaque année en raison des médicaments prescrits, selon l’AFSSAPS.Les médicaments prescrits sur ordonnance tuent plus que les accidents de la route, la pneumonie ou le diabète.La plupart des effets secondaires sont pris pour de nouvelles maladies ou de nouveaux symptômes aboutissant à l’administration de soins et de médicaments supplémentaires ce qui augmente encore le risque de décès.Le coût des effets secondaires représente 79 milliards d’euros au sein de l’Union européenne. Ils tuent près de 200 000 Européens tous les ans.S’il y a autant de réactions négatives aux médicaments en France et en Europe, c’est en raison du nombre de médicaments consommés et prescrits.De nombreux patients se voient prescrire une foule de médicaments aux dosages variés et aux effets contradictoires, qui peuvent interagir et provoquer des réactions bien plus graves lorsqu’ils sont combinés.Nous avons atteint le point de saturation pour la prescription des médicaments.Nous sommes arrivés au stade où toutes les eaux testées contiennent des restes mesurables de médicaments.Les tonnes d’antibiotiques utilisés dans l’élevage de ferme, qui se répandent dans toutes nos rivières, donnent aux bactéries présentes dans les systèmes de traitements des eaux, une résistance accrue aux antibiotiques. On retrouve ces bactéries dans nos réserves d’eau.La France détient le record de la consommation de médicaments en Europe.Les pharmacies distribuent tous les ans plus 1500 unités de médicaments, par patient contre 1000 en Allemagne et 750 en Italie.En 2010, 50 boîtes de médicaments ont été prescrites par personne en France, ce qui fait plus de 3 milliards de boîtes de médicaments vendues dans l’année.50 % des Français âgés de plus de 65 ans prennent entre 1 et 4 médicaments chaque jour38 % de ces Français prennent de 5 à 10 médicaments par jour1 % de ces Français prennent plus de 10 médicaments différents par jour.“Les médecins français prescrivent quatre fois plus que les médecins Britanniques, Irlandais, Italiens ou Grecs, et six fois plus que le danois, belge et allemand» selon le chercheur Berthod Wurmser, un expert européen sur les questions de santé.À âge égal, beaucoup de Français ont des problèmes de santé qu’ils n’avaient pas il y a 20 ans.Les maladies dégénératives sont de plus en plus répandues. L’incidence de plusieurs cancers a doublé. 12% des personnes âgées de 80 ans sont atteintes de démences séniles que l’on pourrait éviter.Nos personnes âgées sont assommées de médicaments et ne s’en portent pas mieux.Le système de santé en France privilégie le traitement de la maladie et non la prévention.Si l’on en juge par les seules dépenses de santé, la France devrait être le pays où l’on vit le plus longtemps en bonne santé. Mais ce n’est pas le cas.Le pire c’est que nous savons pourquoi :lire la suite : http://www.ipsn.eu/ | |
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alexandra Administratrice*
Nombre de messages : 7926 Age : 65 Localisation : Somewhere, over the rainbow... Date d'inscription : 10/07/2006
| Sujet: Re: La vérité dérangeante ignorée des Français sur leurs hôpitaux Sam 29 Mar - 17:07 | |
| 20 000 morts par an en France, à cause des effets secondaires des médicaments (revue Prescrire). | |
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