Végétariens magazine

Je trouve qu'il faut acheter le magazine, car c'est une façon de représenter les végétariens, et même si le contenu n'est pas forcément totalement satisfaisant, je souhaite soutenir cette initiative.

Citation :

Brigitte Bardot, qui lit Végétariens magazine, a réagi à notre article sur le président slovène Janez Drnovšek en lui envoyant une lettre pour lui témoigner sa sympathie et le remercier de défendre le végétarisme et la cause animale.

La présidence Slovène a, à son tour, publié un communiqué officiel. Des extraits de la lettre ouverte de BB sont actuellement repris par l’AFP et l’Associated Press, et publiés par le NouvelObs, Yahoo et Google pour n’en citer que quelques-uns parmi les plus grands…

Nous remercions Brigitte Bardot d’avoir saisi cette occasion de faire parler du végétarisme (et accessoirement de votre revue Végétariens Magazine qui est citée nommément).

Végétariens Magazine travaille chaque jour à développer le végétarisme en France : en insistant auprès des partis politiques pour qu’ils fassent passer des lois en ce sens, en expliquant aux entreprises commerciales que leurs produits gagneront à devenir végétariens, en aidant à la création de petites entreprises proposant des produits végétariens, en soutenant les associations, et bien sur en informant tous les végétariens de France.

Nous comptons sur vous pour continuer à faire savoir autour de vous que la revue Végétariens Magazine existe. C’est seulement grâce à vous que la revue pourra vivre et devenir un organe de presse qui fera bouger les choses en France.

Agissez dès maintenant, parlez de la revue et relayez cette news de l’AFP.

Jean-Marc Royer
Directeur de la publication
Végétariens Magazine

Pour plus d’information :

L’AFP
http://fr.news.yahoo.com/05122006/202/brigitte-bardot-fait-l-eloge-du-president-slovene-defenseur-des.html

Associated Press sur le NouvelObs :
http://clubobs.nouvelobs.com/article/2006/12/02/20061202.FAP8572.xml

http://fr.news.yahoo.com/02122006/5/brigitte-bardot-salue-l-humanite-de-janez-drnovsek-seul-president.html




Ci-dessous la lettre intégrale de Brigitte Bardot

Pour voir la lettre originale cliquez ici

Paris, le 1er décembre 2006

Monsieur le Président,

Je viens de lire votre interview, parue en France dans la revue « Végétariens Magazine », et je tiens à vous témoigner toute ma reconnaissance, mais aussi mon émotion car vos paroles m’ont touchée. Elles sont la preuve qu’un homme politique, du plus haut rang, peut se comporter… en être humain !

Cela peut sembler normal, voire élémentaire, mais cette qualité est malheureusement en voie de disparition chez les « grands » qui nous gouvernent.

Savoir que le Président de l’un des Etats membres de l’Union européenne est végétarien, qu’il s’oppose à l’expérimentation animale, à la chasse, à l’élevage intensif et aux transports d’animaux vers l’abattoir est plus qu’un réconfort, c’est un espoir.

L’espoir qu’un jour l’homme saura respecter la nature qui l’a créé et les animaux qui sont un élément vital de cet équilibre si fragile.

Vous avez raison de dénoncer les scandaleuses subventions accordées par l’Union européenne aux élevages intensifs car la Politique Agricole Commune devrait encourager une production respectueuse des espèces et des habitats en favorisant les élevages extensifs avec parcours libres pour les animaux.

Ce n’est ni utopique ni impossible, il suffit simplement de considérer l’animal pour ce qu’il est : un être vivant, sensible. Dès lors, nous n’avons moralement pas le droit de traiter l’animal comme une vulgaire marchandise.

L’économie ne doit pas tout guider et l’Europe n’a pas à s’aligner sur les pays qui ne respectent pas les animaux, qui ne respectent rien, au nom d’une rentabilité qui broie tout, à commencer par l’homme et les valeurs qu’il est censé incarner.

Ici, en France, nous subissons actuellement une campagne électorale qui brille par sa médiocrité. Si seulement nous avions un candidat qui soit un Janez Drnovšek, ne serait-ce que son ombre… alors, c’est certain, le monde deviendrait très vite moins insupportable !

Je vous embrasse de tout cœur et vous assure de toute ma considération.

Brigitte Bardot

Voilà, ça y'est j'ai trouvé le magazine cet après-midi et je l'ai lu. C'est vrai qu'il n'est pas épais.

Mais finalement, je l'ai trouvé pas mal. Je n'ai rien appris sur le végétarisme mais il y a une recette sympa et des adresses de sites intéressants (par ex pour les chaussures et les vêtementd).

Ce que j'apprécie, c'est que le magazine ne surfe pas sur une mode. On ressent nettement que la cruauté de la filière viande envers les animaux explique le végétarisme, que ce n'est pas juste pour la santé et sa petite personne qu'on devient végé. Ils sont très axé sur la protection des animaux. Ca me plait ça.

En plus, la rédaction nous permet de participer à la revue en envot=yant des recettes, des reportages sur des sujets qui nous tiennent à coeur.... Ils sont ouverts aux propositions des végétariens.

Je pense que je vais leur laisser une chance. pour ce qui est du végétarisme, je crois qu'ils vont creuser au fur et à mesure et que l'on finira par y apprendre quelquechose.

Pour ce qui est des salles d'attente, je ne sais pas si on a le droit mais je ne me gène pas. Je ne mets pas de tracts mais je mets déjà le magazine Onevoice (Noé). Chez le dentiste, le médecin, le labo, la sage-femme....

Rq : quand j'y retourne, le magazine a systématiquement disparu. Je ne sais pas s'il a été enlevé car génant ou s'il était tellement intéressant qu'on l'a volé...? Les médecins regardent-ils tous leurs magazines tous les soirs avant de fermer le cabinet pour vérifier qu'on en a pas rajouté un ? Ou voler un ?

Bref, moi je met les Noé partout (en plus je le reçois 3 fois : moi, mon copain et ma mère qui me donne le sien une fois lu). Je vais mettre aussi le Végé magazine. On ne me mettra pas en prison pour ça il me semble.

J'ai acheté le 2nd numéro. J'ai été très déçu. Les omni en prennent plein la figure! Les végé sont considérés comme des "sur-hommes" qui sont les seuls êtres qui sont capable de comprendre le monde.
Je croyais que les personnes vég. étaient très ouverts sur le monde et sur ce/ceux qui l'entoure. Je suis végan, je pense que le régime végétarien est meilleur pour la santé et qu'il contribue à limité les dégats sur notre planète. Pour autant, je souhaite rester tolérante et respectueux des choix de chacun.

Peut-être ai je mal interprété ce numéro. Je vais feuilleter le 3ème., car j'aimerai changer de point de vue. C'est plaisant d'avoir un mag. rien que pour nous tt de même!

Bon, j'ai hésité avant d'en parler mais...
A l'époque où je cherchais du boulot, le patron du magazine m'a contactée pour me recruter. En gros, il me proposait de faire le boulot de 2 personnes, à mi-temps, pour 600 euros par mois... j'aurais du me taper le boulot du rédac-chef (s'occuper de rédacteurs bénévoles, bonjour la corvée) et du maquettiste. Allez faire ça avec des horaires de mi-temps, c'est impossible... et en plus j'aurais du me rendre dans les locaux, donc perdre du temps et de l'argent dans les transports. Je sais bien que c'est dur financièrement de lancer un magazine mais de là à exploiter les gens... enfin, la revue est sortie, je suppose qu'il a trouvé un pigeon depuis!

reznorette a écrit:

Bon, j'ai hésité avant d'en parler mais...
A l'époque où je cherchais du boulot, le patron du magazine m'a contactée pour me recruter. En gros, il me proposait de faire le boulot de 2 personnes, à mi-temps, pour 600 euros par mois... j'aurais du me taper le boulot du rédac-chef (s'occuper de rédacteurs bénévoles, bonjour la corvée) et du maquettiste. Allez faire ça avec des horaires de mi-temps, c'est impossible... et en plus j'aurais du me rendre dans les locaux, donc perdre du temps et de l'argent dans les transports. Je sais bien que c'est dur financièrement de lancer un magazine mais de là à exploiter les gens... enfin, la revue est sortie, je suppose qu'il a trouvé un pigeon depuis!

Pff...inadmissible ! Tu as bien fait de refuser Reznorette ! C'est sûr que c'est pas facile de trouver du travail mais il ne faut pas accepter n'importe quoi.

Citation :

J'ai acheté le 2nd numéro. J'ai été très déçu. Les omni en prennent plein la figure! Les végé sont considérés comme des "sur-hommes" qui sont les seuls êtres qui sont capable de comprendre le monde.

Heu, je crois que l'on doit pas bien lire le français de la même façon. Tu peux donner des exemples d'intolérance? On est vachement étonnés.
Nous on trouve le ton assez gentillet, à vrai dire... on doit être super intolérants!!!

Citation :

Bon, j'ai hésité avant d'en parler mais...
A l'époque où je cherchais du boulot, le patron du magazine m'a contactée pour me recruter. En gros, il me proposait de faire le boulot de 2 personnes, à mi-temps, pour 600 euros par mois... j'aurais du me taper le boulot du rédac-chef (s'occuper de rédacteurs bénévoles, bonjour la corvée) et du maquettiste. Allez faire ça avec des horaires de mi-temps, c'est impossible... et en plus j'aurais du me rendre dans les locaux, donc perdre du temps et de l'argent dans les transports. Je sais bien que c'est dur financièrement de lancer un magazine mais de là à exploiter les gens... enfin, la revue est sortie, je suppose qu'il a trouvé un pigeon depuis!

A mon avis, je crois surtout que cette équipe doit avoir pas mal de problèmes de financement, du coup, ils doivent chercher à minimiser les couts. Je pense que même si quelqu'un se proposait bénévolement, ils ne dirait pas non. Je me demande également si la rédaction tire un quelquonque bénéfice de ce magazine ou si même ils ont un salaire. Cela serait bien qu'il puissent répondre à tes remarques. Je serais super d'accord avec toi s'il s'agissait d'une multinationale qui cherchait à engraisser ses actionnaires. Si, ce que j'espère, les reponsables du magazine (notamment le directeur de la publication dont j'ai entendu le plus grand bien) ont pour seul but de faire un magazine sur le végétarisme. Rien que pour cela, nous devrions être plus indulgents.
Le travail des journalistes est surement totalement bénévole.

Je ne défend leur position qu'à priori, dans les assos employant des salariés, les situations sont bien souvent assez précaires, c'est (souvent) un problème d'argent à la base; pour les grosses assos, c'est moins évident, certains se serrent moins la ceinture, ou profittent de la manne des dons. Je ne crois pas que cela le cas de ce magazine.

PS: je précise que nous n'avons pas d'actions dans le magazine...

Je m'excuse pour mes propos. Lorsque j'ai lu le magazine je devais être très, très mal lunée!

Bonjour,

Dès la parution de cette nouvelle revue en France je me suis enthousiasmée et m'y suis abonnée mais j'ai été de déception en déception:Banan: . Dans la première revue il y avait de la pub pour Croque Tofou de Soy qui a appartenu longtemps à Novartis (champion de la vivisection) et puis racheté par la banque AMRO de Rothchild et en vedette Pamela Anderson super maquillée et teintée, faux ongles, faux seins, faux cils. Quant à la vitamine B12 le seul conseil fut d'en acheter chez le pharmacien! Bien gentiment j'ai demandé si je pouvais amicalement en faire la critique. Ils ont accepté mais ne m'ont plus jamais répondu et dans la revue suivante la même pub! Comme ils annonçaient de parler des eaux minérales pour en vanter les sels minéraux. Je leur ai écrit que les sels minéraux dans les eaux minérales étaient un argument de vente mais qu'ils étaient en réalité on assimilable par l'organisme. Que ces multinationales comme Danone, Nestlé, Coca devait être boycotter. Qu'en plus ces eaux en bouteilles étaient responsables d'une grande dépense d'énergie et la pollution par les plastiques. Non seulemennt personne ne m'a répondu mais la nouvelle revue que je viens de recevoir contient encore et toujours la pub pour Soy et ils ont maintenus leurs articles sur les eaux minérales!

Bien décevant ce bio et vegé non éthique;

Amicalement:Bisou2:

Eléonore

J'espérais que le numéro de janvier serait un peu plus positif... mais apparemment, ce n'est pas encore le cas.

Par contre, je ne pense pas qu'ils aient eu le temps de changer le sujet sur les eaux minérales. Et puis, ça aurait été compliqué pour eux, puisque le sujet était déjà annoncé dans le magazine de décembre... Il aurait fallu un sujet de remplacement relatif à l'eau, mais il devait pas en avoir sous la main de prévu...

Le sujet sur Veg Mag a déjà été abordé ICI longuement.
Aussi je me permettrai - dès que tu auras pris connaissance de ce message - de fusionner ton post, Eleonore, avec le précédent.

C'est bien d'avoir les impressions de nombreuses personnes sur ce magazine...

Au final, je me demande s'il y a plus de lecteurs "emballés" ou au contraire de lecteurs déçus de cette revue...

Mon chéri pense à moi et me l'achéte chaque début de moi... Mais j'avoue être deçu quand même...
Mis a part mes collégues de boulot qui trouvent cette idée ridicule de faire un magasine spécial végé.. "Et pourquoi pas CHARAL !!!"

Je le trouve pas assez complet, il manque plein de rubrique, de choses différentes et variées.
Je vais leur écrire...

J'ai de nouveau regardé le dernier paru.

Toujours aussi fin, ce qui m'a choqué cette fois-ci c'est que l'écriture sur les pages était assez large, contrairement aux autres magazines. Déjà que c'est pas épais...

Sinon, ça me tente toujours pas de l'acheter. Il y avait un dossier sur les produits non-testés et le guide à la suite des marques qui ne testent pas.

J'ai jeté un oeil. Outre le fait que c'est la mise à jour de novembre 2006, donc c'est récent, je ne m'attendais pas à la liste recopiées de One Voice, quoi que celle-ci m'a semblé encore plus restreinte... Mais j'aurais aimé trouver des marques vendues dans le commerce. pas fordcément pour moi, mais surtout pour les éventuels curieux qui achètent le magazine et qui décideraient de prendre du non-testé. Or, si c'est pas en vente au supermarché, peu de personnes vont faire l'effort de se rendre e magasin bio, et d'acheter aussi des marques chères...

Ce qui aurait été bien, c'est un encart par ex, pour la lessive, avec le nom de certaines marques, un autre pour les produits ménagers, un encore pour le maquillage, un enfin pour les autres cosmétiques...

Idem pour les produits riches en Zinc, la liste est très courte.

Et puis y'a qu'une recette de Béa, et en plus on voit presque pas la photo!

Bref, toujours pas emballée. Et vous??

J'avais acheté les numéros 1 et 3, je le trouve sympa ce mag, mais pour le prix (3, 80 euros tout de même), le contenu me semble un peu léger, soit ils baissent le prix, je n'y crois pas trop, soit ils étoffent un peu beaucoup les pages.
A l'heure actuelle, ça ne me donne pas envie de m'abonner, j'en apprends davantage sur le net......et ici !!

Le magazine devrait s'étoffer de 14 pages au cours de l'année.
Pour petit rappel, il n'y a que 5 personnes qui y sont salariés, 90% du magazine est composé par ses lecteurs qui envoient recettes, photos et reportages.

Bon allez, on râle, mais on seoutient à 100%
Il y a des articles pas mal du tout!
Pas mal du tout aussi les fiches sur les candidats à l'élection présidentielle...
Et les recettes!!!!! (euh on se sent petit...)

Moi j'achète depuis 3 mois et j'aime bien. C''est bien trop cher pour le nombre de pages c'est sûr mai saprès, je l'abandonne dans une salle d'attente, c'est pas mal pour les omnis Et encore une fois ce que j'aime dans ce magazine, c''est qu'il est très axé sur la protection animale.

Il ne prône pas le végétarisme comme une mode, ni uniquement comme un moyen d'être en bonne santé mais il a pour objectif d'agir contre a souffrance animale et de faire connaitre les associations et les actions menées. C'est pour ça surtout que je le soutien.

Sujet fusionné

Encore déçue de la revue Végétarienne

Bonjour les amis,

ça fait longtemps que ej en suis plus venue sur le forum...je n'ai pas beaucoup de temps et j'avoue que je passe tous les jours sur le forum Regard Naturaliste...vous savez pourquoi?? C'est un forum qu'a créé mon plus jeune fils, l'ornithologue, il y a quelques années. Il vient aussi de faire son site!
J'avais déjà critiquer la première revue Végétarienne...puis il y a celle avec l'eau minérale en bouteille. Les conseils donnés étaient les arguments des vendeurs d'eaux minérales...des mensonges. Et le docteur qu'ils ont choisi, bien qu'il soit végé est allopathe. Un allopathe s'il n'a que des moyens allopathiques pour soigner est totalement démuni..je n'ai pas apprécié ses conseils. Et dans la dernière revue il ya de la pub pour Body Shop!!! Du coup j'ai fais une petite recherche et j'ai découvert qu'avant d'être racheté par l'Oréal, Body Shop n'était pas aussi bien que je le croyais:
Mais le vendredi 17 mars 2006, un crime a été commis : Le méchant L’Oréal a osé faire main basse sur le gentil Body Shop. Sacrilège ! Les associations de protection animale contre-attaquent en demandant à leurs militants de boycotter The Body Shop. Pourquoi avoir attendu 2006, alors que Body Shop existe depuis 30 ans et traîne de nombreuses casseroles ? Pourquoi combattre les tests cosmétiques et ne rien faire, voire approuver les tests médicaux ? Quelle crédibilité a donc ce boycott ?
Qui est The Body Shop ?
Version défenseurs des animaux : Une marque artisanale de cosmétiques qui sentent bon la fraise et la vanille et puis ils ne testent pas sur les animaux, eux, même que c’est marqué sur les flacons et que les assos animales demandent d’acheter cette marque.
Version consommateurs avertis : C’est super cher, pour ce que c’est !


Version écologistes et défenseurs des droits des indigènes : The Body Shop est un de ces groupes mondiaux qui surfent habilement sur le marketing "éthico-vert". il n’y a rien de mal à cela, sauf que cette société a été épinglée plusieurs fois pour tromper le consommateur sur le commerce équitable et écologique.
Survival International, Greenpeace London, Jon Entine d’Ethical Corporation Magazine, Michael Johnson d’International Management magazine etc... ont dénoncé cette compagnie pour être contre les syndicats, rémunérer faiblement ses salariés, exploiter les peuples indigènes (les indiens Kayapo au brésil, les indiens Pueblo aux US, etc,), tromper les consommateurs avec des produits faussement naturels (mais vraiment pétrochimiques : sopropyl myristate, petrolatum, triethanolmine, formol etc.) et faussement "sans cruauté" envers les animaux (des ingrédients à base de sous-produits animaux provenant des abattoirs, des ingrédients qui ont été testés sur les animaux avant 1991 etc).
Pour en savoir plus, lisez les articles :
The Queen of Bubble Bath
THE BODY SHOP FILE : Beyond "Shattered Image"
What’s wrong with The Body Shop - a criticism of ’green’ consumerism

Et encore un mot sur l'Oréal: http://abaslavivisection.tchatcheblog.com/


Un bref aperçu de la nanotechnologie chez l’Oréal


L'Oréal s'intéresse aux nanotechnologies depuis les années 80. Avec ses 192 brevets, l’entreprise se classe au 6e rang des titulaires de brevets dans ce domaine aux Etats-Unis. En 2006, la compagnie prévoit mettre sur le marché des produits contenant des nanoparticules destinées à produire des couleurs plus vives et des effets chatoyants ou métalliques. Ses chercheurs étudient également les nanocristaux, qui devraient permettre de créer des ombres à paupières donnant un effet à trois dimensions semblable à un hologramme
Cosmétique
L'explosion des nanotechnologies...
Crèmes solaires, après-shampooings, crèmes pour la peau... L'Oréal parie sur les produits à microparticules.
Par Carol Matlack, avec John Carey à Washington
Au beau milieu d'un laboratoire de la banlieue parisienne, Gustavo Luengo examine une cellule de peau humaine sous un microscope si puissant qu'il lui permet de voir les atomes et de les toucher à l'aide d'une sonde à télécommande. « Nous pouvons aujourd'hui aller à l'intérieur de la structure d'une cellule pour voir comment elle réagit, explique Luengo, physiochimiste d'origine espagnole qui a fait ses études à l'université de Californie. Nous sommes en mesure de manipuler le nanomonde. »
Ce scientifique travaille-t-il dans une industrie de biotechnologie de pointe ? Pas exactement : son employeur est le géant des produits de beauté L'Oréal. Pariant sur les nanotechnologies, la division parisienne du groupe a mis au point de minuscules particules capables d'agir sur la peau et les cheveux beaucoup mieux que ne le peuvent les molécules naturelles. En fait, selon les données recueillies par l'organisme Utekekms, basé à Boston, L'Oréal, avec ses 192 brevets, se place au sixième rang des titulaires de brevets en nanotechnologies aux Etats-Unis, devançant même les poids lourds de la recherche comme General Electric, Motorola et Eastman Kodak. Dans les usines L'Oréal, des machines à haute pression expulsent des gouttelettes de matière à la vitesse du son, les pulvérisant en fragments de taille microscopique. Ces nanoparticules sont déjà utilisées dans un certain nombre de produits L'Oréal, notamment les crèmes solaires, les après-shampooings et les crèmes pour la peau. D'autres produits devraient suivre.
Des particules translucides et satinées
En fait, toute l'industrie des produits de beauté s'intéresse de très près aux nanotechnologies. L'Oréal, qui consacre à la recherche 600 millions de dollars environ de son chiffre d'affaires annuel - 17 milliards de dollars -, est le leader de l'industrie en termes de nanobrevets. Quant à ses rivaux - les américains Procter & Gamble et Estée Lauder, le français Christian Dior et le japonais Shiseido -, ils incorporent eux aussi des nanoparticules dans leurs produits.
Pourquoi cet enthousiasme des fabricants de produits de beauté pour les nanotechnologies ? Les fragments de matière présentent souvent de nouvelles caractéristiques une fois qu'ils sont dissociés en particules ne mesurant que quelques nanomètres (le diamètre d'un cheveu humain est d'environ 80 000 nanomètres). C'est le cas notamment des pigments d'origine minérale comme l'oxyde de zinc communément utilisé dans les crèmes solaires. Dans leur état naturel, ces pigments sont blancs et graisseux. Mais une fois réduits en nanoparticules, ils deviennent pratiquement transparents et sont facilement absorbés par la peau. De même, les émulsifiants servant à lier l'huile et l'eau dans les après-shampooings et les démaquillants produisent un mélange moins huileux une fois qu'ils sont dissociés en nanoparticules.
Les chercheurs de L'Oréal s'intéressent aux nanotechnologies depuis les années 80. Les nanosomes, introduits il y a environ quinze ans, ont été les premiers nanoproduits du groupe ; se présentant sous forme de minuscules structures semblables à des capsules, ils transportent des ingrédients actifs, entre autres des vitamines, dans la couche superficielle de la peau, et les libèrent ensuite. Les nanosomes et autres agents similaires, dénommés nanosystèmes, sont incorporés dans les crèmes pour la peau, notamment RevitaLift de L'Oréal. D'autres fabricants de produits de beauté ont eux aussi des produits comparables.
Le développement des nanotechnologies s'est accéléré depuis la fin des années 90 avec l'arrivée d'outils de recherche plus puissants, comme le microscope de l'ordre de 300 000 forces atomiques dont se sert Luengo dans son laboratoire. Ces recherches ont permis de mettre au point des pigments et des émulsifiants dont les particules sont beaucoup plus petites que les nanosomes. Auparavant, les chercheurs pouvaient seulement émettre des hypothèses sur l'interaction des nanoparticules avec la peau et les cellules des cheveux, explique Francis Quinn, physicien du département recherche de L'Oréal. Mais grâce aux tout derniers microscopes, dit-il, « nous pouvons maintenant comprendre ce qui se passe à l'intérieur des cellules ». Jusqu'à présent, seule une petite partie de la ligne de produits de L'Oréal fait intervenir les nanotechnologies. Le groupe n'a pas souhaité donner de précisions sur les ventes de ces produits et affirme qu'il est trop tôt pour prédire le rôle que joueront les nanotechnologies dans sa future croissance. Mais, selon un porte-parole, les nanoproduits se vendent bien, malgré leur prix. Ils coûtent en effet très cher. Un flacon de 50 ml de crème pour les yeux Rénergie Morpholift Lancôme de L'Oréal se vend 83 dollars, et une boîte de quatre traitements pour les cheveux Kérastase Aqua Oleum coûte 61 dollars.
Il est clair que les nanocosmétiques joueront un rôle capital dans l'industrie des produits de beauté. En 2006, L'Oréal prévoit de mettre sur le marché des produits contenant des nanoparticules destinées à produire des couleurs plus vives et des effets chatoyants ou métalliques. Ses chercheurs étudient également les nanocristaux, qui devraient permettre par exemple de créer des ombres à paupières donnant un effet à trois dimensions semblable à un hologramme.
Tout cela est fort intéressant, mais les produits sont-ils inoffensifs ? Apparemment, il n'y a aucune raison de penser que les cosmétiques et autres nanoproduits présentent un risque pour la santé. Certains scientifiques craignent pourtant que les nanoparticules ne pénètrent à travers la peau dans le système sanguin et finissent par se loger dans le cerveau, les poumons ou autres organes. Des recherches antérieures menées sur certaines nanoparticules à base de carbone utilisées par d'autres industries ont établi qu'elles tendent à s'accumuler dans les tissus. « Il faut à tout prix combler nos lacunes dans ce domaine », confie Mark Welland, directeur du Nanoscience Center de l'université de Cambridge, qui conseille la Royal Society - l'équivalent britannique des « National Academies » américaines. Le 23 novembre, un rapport publié par la Royal Society soulignait qu'il était « urgent » d'entreprendre des recherches sur les risques éventuels des nanotechnologies pour la santé.
Des tests approfondis
A Washington, le Bureau des cosmétiques et couleurs de la Food & Drug Administration a entrepris d'étudier certaines nanoparticules, notamment les nanosystèmes appelés liposomes, afin de mieux comprendre leur rôle. Le Bureau envisage aussi de mener des études sur les nanopigments en dioxyde de titane incorporés dans les crèmes solaires. Mais la FDA et les organismes de réglementations européens n'ont pas demandé des contrôles gouvernementaux plus stricts sur les nanoparticules utilisées dans les produits de beauté - ceux-ci, contrairement aux produits pharmaceutiques, n'ont pas besoin d'être approuvés par les organismes de réglementations avant d'être lancés sur le marché.
L'Oréal affirme que ses nanoproduits sont soumis à des tests approfondis et qu'aucun risque potentiel n'a été décelé. Les nanoparticules qu'il utilise ne pénètrent que les couches externes de la peau et n'atteignent jamais les tissus plus vulnérables ou le système sanguin. Au dire de Quinn : « Personne dans un laboratoire n'a jamais constaté qu'elles pénètrent la partie vivante de la peau. »
Voilà pour la toxicité. Mais une autre question se pose pour les clientes : les nanoproduits qu'elles paient si cher rendent-ils vraiment la peau plus jeune ou les cheveux plus épais ? Les fabricants de produits de beauté prétendent que oui. Comme d'ailleurs les clientes déjà emballées par les nanoproduits sur le marché. Hélas, rien n'est prouvé. Mais, après tout, tant qu'on sera convaincu que la nanoscience détient la clé de la jeunesse et de la beauté, les groupes comme L'Oréal n'auront aucun mal à séduire les clientes
Les nanotechnologies chez l'Oréal
Après-shampooings
Les nanoémulsifiants, composés de minuscules particules, permettent à l'huile et à l'eau des après-shampooings de mieux se mélanger en diminuant les résidus huileux sur les cheveux après le traitement.
Écrans solaires
Les nanopigments - les pigments minéraux dissociés en nanogouttelettes - protègent la peau contre le soleil sans la laisser blanche et graisseuse.
Crèmes pour la peau
Les nanosomes - des agents pénétrant la couche externe de la peau - transportent les ingrédients actifs comme les vitamines.
Maquillage
Une nouvelle génération de nanoproduits en développement pourrait offrir des innovations comme les effets 3D en hologrammes.

Je trouve que le dernier numéro ( février) a fait de gros progrès sur les articles de fond (expérimentation animale) et que les photos gagnent en qualité ( c'était parti de bien bas, je le déplore) avec moitié de pages en plus , et le même prix ( mais pas deux fois plus de pub hein!) ça va commencer à le faire!

J'ai fusionné le message d'Eléonore avec celui-ci.

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moi aussi je trouve qu'il evolue bien ce magazine.

Un article sur l'antispécisme, c'est bien. Un interview d'Antoine Comiti, (Stopgavage) pas mal.

Alep a écrit:

Un article sur l'antispécisme, c'est bien. Un interview d'Antoine Comiti, (Stopgavage) pas mal.

oui, l'article concernant l'antispécisme m'a intéressée! mais sinon, en général ce magazine ne m'apprend pas grand chose...je bénéficie de l'abonnement de la Veggie pride (15 euros pour 6 n°) mais je ne sais pas si je continuerai après...en plus il manque souvent la fin des phrases en fin d'article (!!!), il y a des erreurs concernant la mise en page des recettes...