Je relaie:
Bully les Mines, Barcelone, même combat!Chers amis de combat,
en cette période de "fêtes" , les bonnes nouvelles pleuvent!
La pétition du CRAC qui a recueilli plus de 110 000 signatures de citoyens a également du succès auprès des personnalités de ce pays : 434 signatures à ce jour pour le manifeste des abolitionnistes. Parmi les signataires les plus récents, le docteur vétérinaire Michel Klein et le journaliste Laurent Bignolas, journaliste et présentateur de l'émission "Faut pas rêver"!
La ministre espagnole de l'Environnement s'est à nouveau exprimée contre la corrida, qu'elle avait traitée de "spectacle barbare" il y a quelques mois. Dans le mundillo, c'est la panique (article joint).
Enfin grâce au formidable travail de sensibilisation de Patricia, notre secrétaire nationale, la ville de Bully les Mines située près de Lille s'est déclarée vendredi soir 21 décembre, par un vote démocratique, "ville anticorrida, contre les combats de coqs et amie des animaux". Après Mouans-Sartoux fin 2004, c'est la deuxième ville française qui prend la décision de se positionner clairement contre ces barbaries!
Vous pouvez féliciter le maire de la ville par mail et par courrier postal! Merci d'avance!
Monsieur François Lemaire
maire de Bully les Mines
Mairie de Bully les mines
62 rue François Brasme
62160 Bully les Mines
mairie.bully@free.fr
Ci-dessous le communiqué que nous diffusons!
Communiqué de presse
Axe Nord-Sud contre la barbarie Jeudi 21 décembre 2006, sur proposition du CRAC (Comité Radicalement Anti-Corrida), la ville de Bully les Mines (dans le Pas de Calais), a adopté par le vote (25 voix pour, 4 abstentions et 2 contre), la motion : « Bully les Mines, Ville Anticorrida, Contre les Combats de Coqs et Ville Amie des Animaux ».
Le Conseil Municipal de Bully et son maire, François Lemaire, ont reçu des lettres d´encouragements de la part du professeur Albert Jacquard, président d´honneur du CRAC et d´Allain Bougrain Dubourg, président de LPO .
Après Mouans-sartoux, qui s´était déclarée « Ville Anticorrida » en 2004, Bully les Mines devient la deuxième ville à s´élever contre la torture tauromachique.
Monsieur François Lemaire, à la suite d´une entrevue avec un membre du CRAC en mars 2006 avait signé la pétition demandant l´abolition des corridas en France (pétition qui compte aujourd´hui plus de 430 personnalités signataires dont Michel Rocard et Raymond Barre tous deux anciens premiers Ministres). A la suite de cela, le 20 octobre dernier, la municipalité de Bully invitait le CRAC à animer une conférence-débat sur « la réalité de la corrida ». Les intervenants Morad El Hattab (philosophe) Michèle Breut (chercheur en culture française à l´université d´Utrecht aux pays bas), Katherine Bourliascos (égyptologue) et Patricia Zaradny (secrétaire nationale du CRAC) ont su faire prendre conscience de l´ampleur de la cruauté dont sont victimes les taureaux dans les arènes mais aussi du drame des écoles de tauromachie dans lesquelles des adultes apprennent à des enfants à torturer des veaux, leur ôtant tout sens de compassion.
Par ailleurs, à ce jour 76 députés français se sont déclarés abolitionnistes en signant la proposition de loi de Mme Marland-Militello (66 députés) ou en signant la pétition du CRAC (10 députés supplémentaires).
L´Espagne nous montre le chemin avec 39 villes de catalogne qui se sont déclarées anticorrida dont Barcelone (2ème ville d´Espagne). Nous espérons que Bully les Mines et Mouans-Sartoux sont le début d´une longue liste de villes françaises qui suivront l´exemple de l´Espagne.
Patricia Zaradny
Secrétaire nationale du CRAC
06 29 80 54 28
patriciazaradny@yahoo.fr
<http://www.anticorrida.com/>
Et d'autres informations sur notre site!
Amitiés
JP
Lente mise à mort des corridas à BarceloneMadrid, Diane Cambon.
Publié le 23 décembre 2006 - Actualisé le 23 décembre 2006 : 07h45
Au-delà de la Catalogne, la culture taurine perd également de son influence
sous la pression des «antitoro».LES CORRIDAS ont leurs jours comptés à Barcelone. Pour des raisons financières, les arènes de la ville fermeront définitivement leurs portes à la fin de l´année 2007. La décision annoncée à la mi-décembre par l´entreprise Balana, propriétaire de la Plaza de Toros dénommée la Monumental, a mis le feu aux poudres dans le milieu taurin espagnol, lequel traverse actuellement une mauvaise passe économique. La disparition de ces prestigieuses arènes catalanes a également ravivé la polémique entre défenseurs et détracteurs de cette tradition culturelle espagnole.
Construite en 1913, la Monumental, bâtiment emblématique de Barcelone au style d´inspiration mudéjare-byzantine, ne fait plus recette, selon son propriétaire. Aussi célèbre que Las Ventas de Madrid ou la Maestranza de Séville, la Monumental perd à chaque corrida environ 24 000 euros. À l´origine de cette petite mort, la baisse de fréquentation des aficionados n´est pas étonnante dans une région où le spectacle de toro de lidia (de combat) est de plus en plus mal vu. Selon Gallup, la Catalogne est, avec la Galice et les Canaries, la région d´Espagne où les toros laissent le plus indifférents. C´est aussi dans cette région que les groupes antitaurins sont les plus puissants. Il existe même un parti politique antitoro, qui a remporté aux dernières législatives quelque 13.700 voix.
Un spectacle interdit aux mineurs Le lobby antitoro est très présent au niveau régional comme à la Mairie de Barcelone. Ainsi, les Républicains indépendantistes catalans (ERC) et les écologistes de gauche, alliés des socialistes, ont réussi ces dernières années à inclure dans la législation catalane l´interdiction des corridas aux mineurs, même accompagnés d´un adulte. Ils ont obtenu également en avril 2004 que Barcelone soit déclarée ville antitaurine.
Les raisons de cette aversion sont multiples. Il y a bien sûr les défenseurs des animaux, qui mettent en avant les valeurs éthiques d´un tel spectacle. Mais aussi, les nationalistes qui rejettent tout symbole de la patrie espagnole. À leurs yeux, la corrida est l´emblème par excellence de la fête espagnoliste, qui a lieu en Castille et dans l´Andalousie profonde. Elle est également associée aux quarante ans de dictature franquiste, où la corrida et le football étaient les divertissements préférés du général Franco. Un argument toutefois rejeté par les amants de la corrida, qui mettent en avant la tradition taurine très développée dans le sud de la France (Nîmes, Arles...).
Tout est fait pour dégoûter les habitants de la corrida, enrage Pepito Martinez, membre de la Peña (groupe) taurine de la Monumental. Il y a encore quelques années, Barcelone se vantait d´avoir trois prestigieuses arènes. Or, la disparition d´aides municipales ou régionales rend impossible la survie financière de ces établissements, où le prix d´entrée dépasse rarement les 25 euros. La fermeture de la Monumental est une décision très négative et dangereuse pour le milieu taurin, car elle peut avoir un effet domino et s´étendre au reste de l´Espagne, redoute Luis Alcantara, directeur de l´École taurine espagnole. On a l´impression qu´ils veulent en finir avec l´une de nos plus belles traditions, alors que nous ne sommes déjà pas au mieux de notre forme, fulmine Juan Pedro Domecq Solis, un des plus importants éleveurs de taureaux de combats. Le monde du toro en Espagne traverse une crise financière sans précédent. Après avoir été touchés de plein fouet par la maladie de la vache folle, puis plus récemment par l´épidémie de la langue bleue, les éleveurs de toro bravo sont dans la mire de l´Union européenne.
À la demande des Verts, l´Europe envisage de retirer la prime spéciale aux propriétaires terriens qui font l´élevage de taureaux destinés aux corridas.
Si en plus, ils nous ferment les arènes, qu´allons-nous devenir s´interroge le président de l´association des Éleveurs de combats unis, en rappelant que près de 200.000 personnes vivent de l´activité taurine en Espagne, où sont célébrées chaque année près de 5.000 fêtes populaires - lâchers de taureaux dans les rues - et près de 2.000 spectacles de corridas.