Chantelle
Je transmets , insurgeons nous tous contre cette barbarie..et s.v.p. diffuser au max.merci.....
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Chers ami(e)s, vous êtes maintenant toutes et tous au courant de ce triste jour annoncée du 18 février. Nous sommes d’accords pour dire qu’une manifestation devrait légitimement s’opposer à cet acte barbare. Considérant qu’il faut un minimum d’expérience pour prendre l’initiative et la direction de cette forme de protestation je ne suis pas l’homme de la situation. J’en appelle donc à toutes les volontés, individuelles ou associatives, capables de mettre en œuvre une manif responsable. Pour le moins je vous remercie d’écrire en masse, comme je l’ai fait ci-dessous, vos remarques aux adresses suivantes :
Thierry Szetela responsable associatif de « la fête »
Tel 06.62.30.66.55
chantelleenquestions@caramail.com
André Bidaud maire de Chantelle et boucher du village
Tel de la mairie 04.70.56.62.21 tel de la boucherie 04 70 56 66 12
Télécopie de la mairie : 04 70 56 69 23
mairie-chantelle@pays-allier.com ou mairie.chantelle@wanadoo.fr
par courrier (mail souvent en panne) : Mairie 03140 Chantelle.
Office de tourisme :
Tel 04.70.45.32.73
ot.stpourcain@wanadoo.fr
Mon courrier :
A Chantelle, charmante petite commune bourbonnaise, un triste compte à rebours est dorénavant enclenché. Un animal, un être vivant dont les droits sont reconnus devant la loi, détenu depuis sa naissance pour être exhibé en spectacle, tel un vulgaire objet inanimé et dénué de sensibilité, sera sacrifié le dimanche 18 février de cette année 2007. Nombre d’affiches et de communiqués annoncent l’évènement en des termes qui ne laissent aucun doute quant à l’irrespect de la vie dont font preuve les organisateurs de cette mascarade « Jean Bonno 1er, porcelet de 25 kg a été élevé dans la plus pure tradition… Notre bébé est aujourd’hui adulte, pour nous remercier de son éducation, Jean animera cette journée jusqu’au don de son corps. »
« L’éthique continue à vivre sous le règne de la foi chimérique en un fossé moral entre l’être humain et ’animal. Il s’agit là d’une croyance irrationnelle d’origine avant tout religieuse, par exemple avec le mythe selon lequel l’être humain aurait été crée à l’image de Dieu et qu’il serait le seul être doté d’une âme immortelle. Si nous prenions enfin au sérieux ce que nous savons depuis Darwin, à savoir qu’il y a eu et qu’il y a une évolution de toutes les formes de vie, ce fossé disparaîtrait, et nous reconnaîtrions que notre responsabilité morale s’étend aussi aux animaux. » Helmut F. Kaplan 6 janvier 2007 - Interview Neues Deutschland"
A une époque où les plus hauts acteurs de nos sociétés se targuent de vouloir faire obstacle aux violences de toutes sortes, alors qu’en d’autres lieux des hommes se démènent pour rendre aux animaux la dignité qui leur ait du en réclamant l’emblématique abolition de la corrida, alors qu’en Europe les spectateurs préfèrent de plus en plus, les chapiteaux des vrais artistes au détriment des cirques qui avilissent des animaux rendus esclaves pour notre seul plaisir fugace, alors que notre planète, celle de nos enfants, est en danger en grande partie en raison des conséquences destructrices de la production de viande, entraînant paupérisation des campagnes, saccage des sols, déforestation, famine et pollution des eaux, alors qu’au cours des siècles passés et encore aujourd’hui, l’homme a su trouver la force de lutter contre l’esclavage, le racisme et pour les droits des femmes, alors, alors… Alors, monsieur le maire, par ailleurs, boucher de Chantelle, messieurs les conseillers municipaux, monsieur Szetela et autres responsables associatifs ou « culturels » saurez vous prendre en compte les sages et justes paroles de monsieur Kaplan et réfléchir à cette responsabilité morale qui vous incombe ? Il n’est jamais trop tard pour bien faire et se grandir.
La mort spectacle dont vous préparez soigneusement la mise en scène ne saurait en rien masquer ou faire oublier les élevages concentrationnaires des animaux de boucherie ni leur conditions d’abattages. N’opposez pas à cet anonymat soigneusement calculé et markétisé l’acte barbare d’une exécution publique. Prendre une vie est un acte lourd de conséquences qui réclame le repentir et non l’exhibition. Prendre une vie pour se nourrir, si cela vous paraît indispensable, réclame tout au moins humilité et non publicité autour d’une foire commerciale. Faites nous grâce de l’argument populaire reprochant aux défenseurs des animaux leur manque de pitié envers la race humaine. Il n’existe pas de hiérarchie dans la souffrance et le malheur. « Comme s’il s’agissait ou des animaux ou des hommes, alors que le devoir est de secourir les uns et les autres. J’ai d’ailleurs bien peur que trop souvent, pour ceux qui tiennent à reprendre une objection aussi éculée, leur sympathie n’aille en réalité ni aux uns ni aux autres… » Théodore Monod.
« La grandeur d'une nation et son avancement moral peuvent être appréciés par la façon dont elle traite les animaux.» Gandhi.
Thierry Blancheton