Merci Léa.
En effet, le plus souvent, les populations locales, hypnotisées par le mode de vie consumériste occidental, en arrivent à renier leurs richesses et leurs valeurs, qu'elles soient naturelles ou culturelles.
Et elles contribuent largement à la destruction sans se rendre compte que c'est à elles mêmes en premier lieu qu'elles portent tort.
Quand j'étais sur place, on m'a proposé une peau de puma adulte pour quelques francs, une peau de crocodile pour 50 F, une peau de loutre...
Je n'en ai bien sûr acheté aucune, mais la fréquence avec laquelle on me proposait ces dépouilles était révélatrice du succès que ces propositions remportaient auprès des touristes (dont je n'étais pas), pas toujours étrangers bien sûr.
J'ai vu des habitants de Lima se pavaner parce qu'ils avaient mis un tout petit pied très peureux dans la forêt, cette entité monstrueuse et terrorisante... à combattre et à dominer...
Bref. Je crois que je n'oserais pas retourner là-bas, de peur d'y trouver ce qui doit y rester aujourd'hui.
Il est paradoxal de voir qu'aujourd'hui dans ces pays, la prise de conscience semble devoir venir de nos pays, ceux-là même qui y ont exporté leur mode de vie prédateur.