Depuis quelques années, le nombre de gorilles de montagne augmente. Certes, avec une hausse d’environ 1 % par an, on ne peut pas considérer l’espèce sauvée, mais cette évolution est un signe positif et encourageant pour les personnes et organisations qui œuvrent à la sauvegarde et protection du Gorilla beringei beringei.
Sous espèce du gorille oriental, le gorille de Montagne a été découvert en octobre 1902. Sa chasse incontrôlée, la destruction de son habitat forestier et sa capture à des fins commerciales ont provoqué son déclin et l’ont amené à être menacé d’extinction moins d’un siècle après sa découverte.
Aujourd’hui, bien que sa population soit sur une dynamique de hausse (624 individus en 1989 pour 720 actuellement, selon le WWF), les menaces qui pèsent sur lui restent globalement identiques au siècle passé. La moitié de ses effectifs vivent relativement à l’abri dans le parc national de la forêt de Bwindi, en Ouganda, tandis que l’autre moitié est répartie dans 3 autres parcs nationaux (Ouganda, Rwanda et République démocratique du Congo), sans possibilité de communication intergroupes.
Le braconnage, qui a été une des principales menaces pour l’espèce a très fortement diminué, néanmoins, début 2007, la mort de deux gorilles dos argentés solitaires en République Démocratique du Congo, dont un clairement abattu pour sa viande, montre que l’espèce reste très vulnérable.
Les deux animaux abattus étaient habitués aux touristes (1). En effet, les gorilles de montagne sont une 'attraction' touristique importante et rapportent chaque année environ 5 millions de dollars aux 3 pays qui les hébergent.
Alex Belvoit