Les jeux du cirque et la biodiversité

Hier sur la 5, une émission parlant des jeux du cirque sous la Rome antique.
Chacun d’entre nous en a une vague idée et pourtant il y avait beaucoup à apprendre. Le sujet traitait surtout de la condition des animaux de cirque qu’on nous présente comme mange chrétiens chouchoutés.



En fait, dans une matinée de carnage, les fauves étaient confrontés à des chasseurs. Plusieurs milliers d’animaux pouvaient être tués à coup de lance (des dizaines de milliers pour les arènes principales), puis cuits et donné au public. Ce trafic qui a duré des siècles, a concernés des milliers de sites, pour une quantité incroyable d’animaux et a eu pour conséquence de rayer des cartes antiques lions, léopards et autre animaux de libye et de l’Afrique du Nord et la possibilité d’étendre les terres agricoles. A l’époque, des précurseurs écolos s’en émurent, ils écrivaient en latin.

Lors de l'inauguration du grand amphithéâtre de Titus, on tua 5.000 animaux sauvages et 4.000 apprivoisés. Trajan pour célébrer sa victoire sur les Daces fit exécuter plus de 11.000 animaux si l'on en croît Dion Cassius (LXVIII. 15). Lors du millénaire de Rome en 247 ap-J.C, l'empereur Philippe l'Arabe (244-249 ap-J.C) exhiba 32 éléphants, 10 élans, 10 tigres, 60 lions apprivoisés, 30 léopards apprivoisés, 10 hyènes, 1 hippopotame, 1 rhinocéros, 20 zèbres, 40 chevaux sauvages et des milliers d'animaux divers. La Venatio survécut au combat de gladiateurs et on continua à exhiber des animaux à Constantinople au VIe siècle.

Le massacre ne concerna pas que des fauves mais également une foule incroyable d'animaux sacrifiés: hipopotames, girafes, autruches, etc.




On recommence toujours un cycle, les mêmes erreurs, dans chaque civilisation, on observe les même barbarismes contemporains ou non, preuve que les problèmes que nous rencontrons ne sont pas récents, Qu’il n’y a pas eu d’âge d’or, qu’il y a beaucoup à apprendre du passé, que le « plus jamais ça » ne concerne souvent qu’une génération.

Les héritiers de ce spectacle horrible continuent à se pavaner dans les corridas. Pompée organisa pour la première fois des combats entre un taureau et un cavalier armé d'une lance, l'ancêtre de la tauromachie.

Evolution? bof, révolution? c'est pas au menu.

Alep a écrit:

Hier sur la 5, une émission parlant des jeux du cirque sous la Rome antique.
Chacun d’entre nous en a une vague idée et pourtant il y avait beaucoup à apprendre. Le sujet traitait surtout de la condition des animaux de cirque qu’on nous présente comme mange chrétiens chouchoutés.



En fait, dans une matinée de carnage, les fauves étaient confrontés à des chasseurs. Plusieurs milliers d’animaux pouvaient être tués à coup de lance (des dizaines de milliers pour les arènes principales), puis cuits et donné au public. Ce trafic qui a duré des siècles, a concernés des milliers de sites, pour une quantité incroyable d’animaux et a eu pour conséquence de rayer des cartes antiques lions, léopards et autre animaux de libye et de l’Afrique du Nord et la possibilité d’étendre les terres agricoles. A l’époque, des précurseurs écolos s’en émurent, ils écrivaient en latin.

Lors de l'inauguration du grand amphithéâtre de Titus, on tua 5.000 animaux sauvages et 4.000 apprivoisés. Trajan pour célébrer sa victoire sur les Daces fit exécuter plus de 11.000 animaux si l'on en croît Dion Cassius (LXVIII. 15). Lors du millénaire de Rome en 247 ap-J.C, l'empereur Philippe l'Arabe (244-249 ap-J.C) exhiba 32 éléphants, 10 élans, 10 tigres, 60 lions apprivoisés, 30 léopards apprivoisés, 10 hyènes, 1 hippopotame, 1 rhinocéros, 20 zèbres, 40 chevaux sauvages et des milliers d'animaux divers. La Venatio survécut au combat de gladiateurs et on continua à exhiber des animaux à Constantinople au VIe siècle.

Le massacre ne concerna pas que des fauves mais également une foule incroyable d'animaux sacrifiés: hipopotames, girafes, autruches, etc.




On recommence toujours un cycle, les mêmes erreurs, dans chaque civilisation, on observe les même barbarismes contemporains ou non, preuve que les problèmes que nous rencontrons ne sont pas récents, Qu’il n’y a pas eu d’âge d’or, qu’il y a beaucoup à apprendre du passé, que le « plus jamais ça » ne concerne souvent qu’une génération.

Les héritiers de ce spectacle horrible continuent à se pavaner dans les corridas. Pompée organisa pour la première fois des combats entre un taureau et un cavalier armé d'une lance, l'ancêtre de la tauromachie.

Evolution? bof, révolution? c'est pas au menu.

On voit donc bien qu'il s'agit du problème de la nature humaine.
Ceux qui m'accusent de diaboliser l'homme devraient y réfléchir.

Si la situation est aujourd'hui encore plus dramatique, c'est parce que d'une part les hommes sont infiniment plus nombreux, et d'autre part parce qu'ils ont mis au point des techniques leur permettant d'amplifier considérablement saccages et destructions.

bantiki a écrit:

On voit donc bien qu'il s'agit du problème de la nature humaine.
Ceux qui m'accusent de diaboliser l'homme devraient y réfléchir.

Bantiki, mettre tous les hommes dans le même panier est injuste, car certains font le bien autour d'eux, aussi bien pour les animaux que pour les hommes ou les enfants, en apportant de l'aide, de la nourriture, des soins... Il y a divers moyens d'aider.

Je ne pense pas qu'on te reproche de diaboliser l'espèce humaine, mais de généraliser à tous les individus de cette espèce, puisque tu la condamnes en bloc.

Te considères-tu comme un être malfaisant, au même titre qu'un vivisecteur ou un torero? Je ne pense pas. De ce principe-là, tu ne devrais pas condamner tout le monde (ou l'espèce humaine), car il existe des gens bien sur terre, des personnes sensibles, charitables et généreuses, des individus qui ont permis des avancées dans de nombreux domaines, etc... et des êtres qui accomplissent des miracles au quotidien, selon leurs moyens, avec toute la meilleure volonté du monde.

Citation :

Si la situation est aujourd'hui encore plus dramatique, c'est parce que d'une part les hommes sont infiniment plus nombreux, et d'autre part parce qu'ils ont mis au point des techniques leur permettant d'amplifier considérablement saccages et destructions.

Je suis d'accord avec toi sur ce point: l'évolution n'a pas que du bon; mais elle en a tout de même.

Après, savoir le pourcentage d'individus mauvais que compte la terre, je pense que personne ne peut avancer un chiffre, donc tout n'est que spéculation.

Chacun a en lui une part de mal, mais aussi une part de bien. Libre à nous de mettre en avant la part qu'on désire conserver et occulter l'autre, en partie ou totalité. Après, nous ne sommes que des hommes... avec les défauts et les qualités que cela inclus pour chacun.
Mais il y a du bon dans l'homme, c'est ce qui permet de maintenir le gouvernail, sinon l'humanité se serait dissoute depuis bien longtemps, minée par les guerres, les conflits de pouvoirs, les bassesses et autres vicissitudes...

arnelae a écrit:

bantiki a écrit:

On voit donc bien qu'il s'agit du problème de la nature humaine.
Ceux qui m'accusent de diaboliser l'homme devraient y réfléchir.

Bantiki, mettre tous les hommes dans le même panier est injuste, car certains font le bien autour d'eux, aussi bien pour les animaux que pour les hommes ou les enfants, en apportant de l'aide, de la nourriture, des soins... Il y a divers moyens d'aider.

Je ne pense pas qu'on te reproche de diaboliser l'espèce humaine, mais de généraliser à tous les individus de cette espèce, puisque tu la condamnes en bloc.

Te considères-tu comme un être malfaisant, au même titre qu'un vivisecteur ou un torero? Je ne pense pas. De ce principe-là, tu ne devrais pas condamner tout le monde (ou l'espèce humaine), car il existe des gens bien sur terre, des personnes sensibles, charitables et généreuses, des individus qui ont permis des avancées dans de nombreux domaines, etc... et des êtres qui accomplissent des miracles au quotidien, selon leurs moyens, avec toute la meilleure volonté du monde.

Citation :

Si la situation est aujourd'hui encore plus dramatique, c'est parce que d'une part les hommes sont infiniment plus nombreux, et d'autre part parce qu'ils ont mis au point des techniques leur permettant d'amplifier considérablement saccages et destructions.

Je suis d'accord avec toi sur ce point: l'évolution n'a pas que du bon; mais elle en a tout de même.

Après, savoir le pourcentage d'individus mauvais que compte la terre, je pense que personne ne peut avancer un chiffre, donc tout n'est que spéculation.

Chacun a en lui une part de mal, mais aussi une part de bien. Libre à nous de mettre en avant la part qu'on désire conserver et occulter l'autre, en partie ou totalité. Après, nous ne sommes que des hommes... avec les défauts et les qualités que cela inclus pour chacun.
Mais il y a du bon dans l'homme, c'est ce qui permet de maintenir le gouvernail, sinon l'humanité se serait dissoute depuis bien longtemps, minée par les guerres, les conflits de pouvoirs, les bassesses et autres vicissitudes...

Je ne mets pas tous les hommes dans le même panier, je parle de l'espèce humaine et non d'individus en particulier, je pensais que c'était clair.

Il est un fait que l'espèce humaine, seule entre toutes, est responsable du saccage de la Nature, de la destruction de la biodiversité, d'horreurs sans nom dans ses labos, ses élevages etc

Je ne le dis pas pour exprimer une haine quelconque envers ma propre espèce, mais pour inciter le maximum d'individus à prendre conscience de l'abominable réalité et à essayer d'y remédier.

Pour l'instant, la plupart des gens se moquent bien des abominations à l'égard des animaux, ou du moins les considèrent comme secondaires, considérant que l'important c'est l'humanité et blablabla.

Si l'espèce humaine était une espèce comme les autres, il serait normal qu'elle donne la priorité à ses membres, de la même façon que l'éléphant vient au secours de son semblable, et ne se préoccupe pas du sort du lion ou du chimpanzé.
Mais, à la différence des autres espèces, l'homme ne vit pas en harmonie avec la Nature, sa prédation est destructrice et non équilibrante, ce qui lui donne des devoirs envers les autres créatures.

C'est pourquoi l'humain lucide, constatant les exactions de ses semblables envers les autres vivants, doit donner priorité à cette cause, la plus urgente et la plus vitale.
Car les malheurs que subissent les animaux de notre part sont infiniment plus grands que ceux dont sont victimes nos semblables.
Faut-il rappeler, entre autres horreurs, que des millions d'animaux sont torturés et tués chaque année dans les labos?

C'est pourquoi je me méfie comme de la peste des humanitaristes, non par haine de l'humain, mais parce que j'y vois un narcissisme (j'aide les humains parce qu'ils sont comme moi, ce sont mes semblables) et d'ailleurs ils le confirment par leurs déclarations: "les nazis traitaient les déportés comme des animaux" disent-ils, trouvant par là normal de maltraiter les animaux, ou "nous ne sommes pas des bêtes" autre phrase 1000 fois entendue.

Je n'ai donc aucune estime pour les humanitaristes, qui prennent l'humain pour le nombril du monde, et ne se sentent aucun devoir envers toutes les autres espèces pourtant victimes des exactions des humains.

Placer l'humain au dessus de tout, alors qu'il est le fléau universel de tout ce qui vit sur terre, est pour moi aussi odieux que stupide.

Je crois que l'on a bien compris ton message, en clair et en décodé, depuis le temps.

Mais n'as tu pas l'impression de perdre ton temps sur ce forum ?

Si ton but est de porter la bonne parole, ne serais pas plus intéressant de prêcher non pas sur un site de végétariens / végétaliens / végans et sympathisants mais plutôt dans le monde extérieur adaptivore ?

C'est drôle, je repense à un film l'armée des 12 singes qui a comme cible subliminale les mouvements écologistes radicaux et les combattants de l'égalité animale (genre un virus qui tue 5 milliards d'humains). C'est une cible récurrente en ce moment à travers des livres dont on a parlé dans d'autres posts (le parfum d'Adam).
Je n’avais pas autant remarqué cela auparavant.

J'ai à ce sujet relu l'antispéfeuille de mai 2007, feuille d'info antispéciste dont l'un des articles portait sur la critique de ce livre malhonnête.

Je vous invite à lire l’article en entier, très intéressant : .
http://antispesite.free.fr/tracts/Antispefeuille6.pdf

Même si le livre de Rufin est un torchon bien vendu, du niveau du Da Vinci Code, il traduit une tendance de l’écologie et la protection animale ; comme l’indiquait l’antispéfeuille, l’écologiste radical William Aiken préconisait « une mortalité humaine massive » assurant que « le devoir de notre espèce est d’éliminer 90% de nos effectifs ».

Même si la critique de notre espèce est souhaitable, on peut quand même se poser la question jusqu’où ?

Plus que la réponse d’Arnélaé indiquant que dans le tas, il y a des personnes sympa, je rajoute qu’en plus rien n’est figé dans le cristal.

Certains considèrent notre espèce comme extraterrestre dérangeant l’Ordre Naturel éternel, il me semble qu’il faille
tenir compte de cet animal humain pour essayer de sauver la vie. On ne peut pas faire autrement de toute façon.

Un esprit peut évoluer. On peut naître mauvais et changer. Je connais des végés ayant eu des vies noires de crime, il leur a fallu plus d’énergie pour trouver leur voie que d’autres dont je fais partie. Je ne suis pas certain que l’on arrive à quelque chose, mais au moins, il faut essayer. C’est valable aussi pour une société, même si cela semble assez utopique.

Sinon, quelle solution, à partir espérer que Bankiti a un gros chéquier pour acheter tous les animaux de la planète ?