Les Américains pourront manger de la viande clonée

Citation :

Laurent Suply (lefigaro.fr) avec AFP et AP

Les autorités américaines ont donné leur feu vert à la consommation de produits clonés, et n'imposent aucune mesure d'étiquetage.

« La viande et les laitages provenant de bovins, de porcs et de chèvres (clonés) sont aussi sûrs que la nourriture que nous consommons tous les jours ». Tel est le verdict final de l'agence américaine de réglementation des produits alimentaires (FDA), une décision qui ouvre la voie à la commercialisation de ces produits.

Les producteurs observaient depuis 2001 un moratoire sur les ventes de produits clonés depuis 2001, à la demande de la FDA. Même si celle-ci demande la prolongation de cette restriction volontaire « durant une période de transition pour que le marché s'adapte », la vente de produits issus du clonage est théoriquement ouverte. A l'exception des ovins, pour lesquels la FDA estime n'avoir pas suffisamment d'informations pour trancher, même si le tout premier animal cloné était la brebis Dolly.

Pour motiver sa décision, la FDA souligne avoir mené des recherches intenses, et passé en revue toute la littérature scientifique mondiale sur le sujet depuis des années. Sans y trouver la moindre preuve d'un risque. Dans le détail, la création d'un animal par clonage produit quelques anomalies, mais aucune qui n'ait déjà été produite par reproduction naturelle ou par une autre technique de reproduction assistée. La fréquence de ces anomalies est certes plus importante avec le clonage, mais la FDA estime que, comme pour les techniques de procréation plus anciennes, celle-ci diminuera avec la pratique.

Réservé aux riches ?

Ce feu vert n'implique pas pour autant l'arrivée massive de steack de bœuf cloné sur les étals. Ce serait aujourd'hui un met réservé aux plus riches, un animal cloné coûtant à l'heure actuelle entre 7.000 et 14.000 euros. Les clones seront plus probablement utilisés comme reproducteurs d'élites. Un cheptel de vaches laitières très performantes pourrait être engendré par reproduction naturel entre plusieurs couples de bovins clonés présentant les caractéristiques idéales.

Comme les produits clonés et leur descendance ne présentent aux yeux des autorités américaines aucun risque par rapport à la viande que nous mangeons aujourd'hui, la FDA a également décidé de n'imposer aucun étiquetage particulier sur les produits de cette filière à leur mise en vente. Une décision qui ne satisfait pas tous les producteurs, qui craignent de ce fait une suspicion générale du public et des acheteurs à l'étranger.

L'étude complète de la FDA est disponible en ligne.

article du Figaro

j'ai vu ça rapidement au journal hier....c'est super glauque comme truc!!!

Go Vegan hein

plus que jamais....

mouais c'est ce que je me suis dit aussi "heureusement que j'ai arrêté de manger de la viande"...

Je me demande juste quel est l'intérêt économique de vendre de la viande clonée par rappoert à de la viande issue d'une reproduction classique?
Ca coûte plus cher, il y a bcp d'échec à la conception et certainement d'autres choses que je ne sais pas.
C'est juste que d'habitude l'évolution négative de l'élevage va dans un sens de plus grand profit.

L'interet est peut être de cloner un animal dont la chair est "parfaite" ? (j'en reviens pas d'écrire ça..)

En tout cas, ça devient de pire en pire... Mais cloné ou non, ça reste un animal dont on retire la vie juste pour se nourir, et de surcroit non créé par la nature...

mais je pense qu'une fois qu'on a cloné des cellules on peut les utiliser a grande échelle non?

je suis pas calée en biomais je pense qu'il y a une histoire de mêmes cellules qu'on ré utilise

et puis les betes ca coute rien








moi ce qui megene c'est que ca sera donc pour la viande et lesproduits laitiers...la totale quoi...moi qui continue a manger du fromage ...

finalement sur "i-télé" au JT ils ont dit que cela ne va être le cas car trop chère la viande clonée..........à suivre.....alors pourquoi, ils ont commencé à en parler?!

Tout ça pour que les gens continuent à manger leur steak et leur boucherie tranquille... Faire renaître des vies, pour les tuer pour la consommation... "elle est pas belle la vie ?"...

viande cloné c'est pour le profit
elle sera moins chère donc plus de rentabilité pour c'est crétins plus de production a la chaine
si la merde ce bouffé il la vendrons c'est ricain "il y'a deja mc do pour cela" désolé pour les mots
ça m'énerve de voir ça les bandes de viandards
cela me renforce dans la lutte mort aux cons

non mais tous es 'ricains' ne mangent pasmc do et jedoute que beaucoup de gens soient pour la viande clonée la bas. on est tous dans le même panier nous les occidentaux

Il ne faut pas croire qu'aux E-U il n'y a que du mauvais. La ville de New-York a interdit l'utilisation des matières grasses trans (matière grasse végétale hydrogénée) qui seraient à l'origine de l'obésité et de nombreuses maladies cardio-vasculaires. En France, pour le moment, on en parle pas trop encore.

je crois que le principe en fait c'est de continuer à breveter le vivant et donc de s'approprier la nourriture et de la produire sous une marque comme pour les OGM où les semences sont vendues par la multinationale, là, les bêtes seront vendues par multinationale 1 ou 2... question de gros sous...

merci yog!

il faut aussi dire que le foie gras est interdit dansplusieurs états!
a chicagopar exemple il y a pas mal de restau français et pas de foie gras héhéhé

J'ai vu hier le reportage sur TF1. Il est tout de même question de ne pas indiquer la provenance de la viande (je pense que ça sera la même chose pr le lait) sur l'emballage aux USA.

Et apparemment la Commission Européenne ne serait pas non plus opposée à cette viande clônée...


J'imagine qu'il faudra attendre une trentaine d'années pour constater les répercussions sur la santé d'un tel "produit", tout en sachant que les animaux clônés ne vivent pas longtemps (enfin suffisamment pour être tués ce qui importe aujourd'hui à ceux qui veulent se faire du fric)... l'exemple de Dolly morte prématurément a de quoi faire peur...

en fait moi la seule fois où je suis allée au states, je suis tombée sur une famille de végétariens!!!

sinon j'ai toujours pas compris pourquoi ils veulent clôner les vaches...à part pour dire "on sait le faire"????
en tout cas ça n'entraînera rien de bon parce qu'on ne peut pas jouer avec la nature indefiniment.

comme daizzy je ne suis pas sûre que tous les americains approuvent cette idée.

Citation :

Sciences BRUXELLES (AFP) - 17/01/08 16:04
Sciences BRUXELLES (AFP) - 17/01/08 16:04
Nourriture provenant de clones : l'Europe a des doutes "éthiques

L'arrivée d'animaux clonés dans les assiettes des consommateurs européens ne semble pas pour demain, contrairement à ce qui se passera aux Etats-Unis, en raison des craintes de l'opinion et des doutes des experts, illustrés jeudi par un avis critique d'un comité bioéthique.

Le comité d'éthique européen sur la science et les nouvelles technologies (EGE), une instance créée par la Commission européenne, a dit ne "pas voir d'arguments convaincants justifiant la production de nourriture à partir de clones et de leur progéniture", dans un communiqué.

"Compte tenu de l'ampleur actuelle des souffrances et des problèmes de santé des animaux porteurs et des animaux clonés, le comité doute de la justification éthique du clonage des animaux à des fins alimentaires", souligne-t-il.

Si, malgré tout, l'Union européenne devait donner son feu vert, il recommande d'appliquer plusieurs critères stricts pour garantir l'innocuité des produits des animaux clonés et de leur progéniture, veiller à une traçabilité fiable et au bon traitement des bêtes.

Cet avis tranche d'une part avec celui de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), qui a jugé vendredi que les aliments provenant de clones d'animaux, tels que la viande et lait, ne présentaient pas plus de danger que ceux issus d'animaux conçus de manière traditionnelle.

Il prend surtout ses distances avec les Etats-Unis, où l'Agence américaine de réglementation des produits alimentaires (FDA) a donné cette semaine son feu vert à la commercialisation de produits issus de bovins, d'ovins et de porcs clonés, les considérant comme étant sans risque pour la consommation humaine.

Un coup de pouce à l'industrie biotechnologique américaine qui, depuis la naissance de la brebis Dolly, premier clone de mammifère, en 1996 en Grande-Bretagne, a investi des sommes importantes dans le clonage pour parvenir à reproduire un cheptel doté des meilleures qualités génétiques.

Le sujet est beaucoup plus conflictuel dans l'Union européenne où les produits génétiquement modifiés, baptisés "nourriture Frankenstein" par leurs détracteurs, font figure d'épouvantail.

"Il ne faudrait pas jouer à l'apprenti sorcier", a mis en garde cette semaine l'association des consommateurs Test Achat en Belgique à propos des aliments issus de clones d'animaux.

Les pays de l'UE sont déjà très divisés sur la question des OGM. Un seul produit, une sorte de maïs de la firme américaine Monsanto, est autorisé à la culture. Et la France vient de décider de suspendre cette autorisation.

Embarrassé, Bruxelles, avant de prendre une décision sur la nourriture clonée, affirme vouloir attendre l'avis final de l'EFSA attendu en mai et surtout les conclusions d'un enquête prévue auprès des citoyens européens, traditionnellement très sceptiques sur le sujet.

"Il est très important pour nous" d'avoir l'opinion des Européens sur cette question, a assuré mercredi le commissaire européen à la Santé Markos Kyprianou à Bruxelles.

Au final, l'avis plutôt négatif du comité bioéthique et les résultats de l'enquête d'opinion pourraient donner des arguments suffisants à la Commission pour refuser, au moins dans l'immédiat, une commercialisation des produits clonés pour l'alimentation, et éviter ainsi de déclencher une nouvelle polémique après celles sur les OGM et les hormones.

Mais un refus l'exposerait à un recours des Etats-Unis devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), venant s'ajouter au contentieux qu'elle a déjà avec Washington au sujet des restrictions que l'UE impose aux OGM.

mouais je comprends pas non plus... ils peuvent pas directement cloner les steacks? là je comprendrais l'intérêt économique!

Citation :

edit: eloelo
je comprends qu'on puisse etre en colère mais on est sur un forum public lu par des gens de toutes tranches d'âges, donc il faut rester correct. merci....

Note à l'attention du modo: Attention au sens exact de la phrase censurée!!!! je pense que l'auteur parlait ici du risque de clonage sur d'autres espèces dont le lapin, nest sp'a?

[extrait de wikipédia]
Étymologie latine


Con provient de l’étymon latin cunnus (vulve)^[1]. Au Moyen Âge, les diminutifs connil et connin (latin cuniculus) désignaient le lapin ainsi que les conduits et tuyaux^[2], pour être remplacé par le nom actuel de l’animal (de laperau) vers le XV^e siècle en raison de l’usage persistant de l’acception vulgaire de con et connin^[3], attestée dès le XII^e siècle dans le Roman de Renart^[1]. On peut noter que le nom de l'animal a été conservé dans de nombreuses langues romanes : conejo en castillan, coniglio en italien, conill en catalan, coelho en portugais. Il a d’ailleurs été emprunté par l'anglais — ainsi qu’une partie importante des langues germaniques — via l'ancien français : coney, d’usage courant jusqu’au XIX^e siècle^[4]. En castillan, l’étymon cunnus a produit coño qui est l'équivalent de notre con moderne, en toutefois moins vulgaire^[5] ; coney ou cony possède aujourd'hui cette acception en sus du sens animalier^[4]. On notera que le portugais conho est un faux cognat ; dérivé cuneus, il n'a pas cette signification^[6].

Comment ça, mort aux connils ?

(au fait, rien à voir mais à Bordeaux, il y une rue des trois connils).

Mais sur le sujet, les franzouilles n'ont pas grand chose à envier à l'abominable homme des usa. Pour mémoire, en terme de surface, nous sommes les champions mondiaux des pesticides. Heureseument, il ya eu un jour le grenelle. On est toujours le ...XXXddd@@@@zzzzdddd de quelqu'un.

André Langaney: «La viande humaine est le meilleur aliment possible!»

Le Pr André Langaney imagine qu'on pourra, dans le futur, créer de la viande en clonant des cellules musculaires. Et ainsi goûter à... l'homme

Grégoire Duruz - 16/01/2008
Le Matin

En début de semaine, tant l'Agence européenne de sécurité sanitaire que la Food and Drug Administration, aux Etats-Unis, ont décrété que les produits issus d'animaux clonés étaient sans danger pour la consommation. Interrogé hier sur la RSR, le généticien et anthropologue français André Langaney, professeur à l'Université de Genève, va plus loin: pour lui, rien n'exclut que, à terme, nous mangions de la viande cultivée en laboratoire. Entretien.

Le steak artificiel existera-t-il vraiment un jour?
On peut l'imaginer. La culture de cellules animales est devenue une technique banale en biologie, même si elle reste très difficile à mettre en oeuvre. On crée de la peau artificielle pour les grands brûlés. On cherche à faire pousser des muscles en laboratoire pour les myopathes... Si on réussissait à différencier des cellules musculaires, on pourrait fabriquer du muscle à volonté.

Et comestible?
Oui. La structure obtenue serait très homogène, pas comme un vrai muscle du corps. Mais elle pourrait donner une viande extraordinairement tendre et agréable à manger...

Vaches et boeufs deviendraient inutiles! Fini le steak saignant...
Effectivement, recomposer le steak saignant serait trop compliqué. Cela dit, la chimie alimentaire fait d'énormes progrès et des grands chefs se rallient à la gastronomie moléculaire. On sait, aujourd'hui, reconstituer certains goûts.

Les végétariens n'auraient plus de cas de conscience...
Il n'y aurait en effet plus d'animaux captifs, ni d'animaux à abattre. Et donc plus l'obstacle de la souffrance animale pour les végétariens.

Le steak du futur, c'est pour quand?
On n'y est pas encore. Aujourd'hui, il est loin d'être rentable économiquement. Les liquides nutritifs qu'on utilise pour cultiver des cellules animales coûtent extrêmement cher.

Un jour, est-ce qu'on pourrait même imaginer goûter à de la viande humaine?
Bien sûr. Pourquoi pas? Surtout s'il se confirme que nous arriverons à produire des cellules souches à partir de n'importe quel bout de peau. On pourrait même utiliser des pellicules de cheveux pour fabriquer des cellules de muscle. Et, ainsi, consommer de la viande humaine sans avoir besoin de tuer un semblable.

Vous croyez vraiment au steak humain?
Je crois surtout au problème théologique qu'il poserait au Vatican!

Personnellement, vous y goûteriez?
Bien sûr. Tout le monde s'est déjà mordillé un bout de peau au coin des ongles. On n'a pas à avoir de préjugé contre la consommation de tissus d'origine humaine à partir du moment où ils n'ont pas été acquis d'une manière illicite.

Cela aurait bon goût?
Je n'ai pas d'expérience cannibale, donc c'est difficile à dire. Ce qui est sûr, c'est que cette viande aurait exactement les composants qu'il faut pour fabriquer nos muscles dans les bonnes proportions. C'est le meilleur aliment possible!

Je transmet :

Les Suisses mangent de la viande clonée sans le savoir
14/01/2008
Ces animaux ont tous pour géniteur un supertaureau américain prénommé
«Revenge-ET», lui-même né d'une vache clonée. En Suisse, sa semence a donné
le jour à quelque 200 veaux, dont la moitié a été consommée sans indication,
selon «Blick». Seul leurs éleveurs savent à quels bouchers ils ont vendu
leurs animaux, clonés à la 3e génération.
Aucune loi suisse n'interdit l'importation d'animaux clonés ni la vente de
leurs produits, selon l'Office vétérinaire fédéral. Un risque pour la santé
du consommateur? Le débat divise l'Europe. Le principal syndicat
d'agriculteurs italien voit dans les produits clonés un «risque
inacceptable» . Cette prise de position faite hier répond à l'Autorité
européenne de sécurité alimentaire. Vendredi, cette dernière a estimé «très
improbable» une différence de sécurité entre les produits issus du clonage
et les autres.
A la Fédération romande des consommateurs (FRC), on est plus prudent. «Le
mode de production de la viande devrait être indiqué sur l'emballage pour
que le consommateur puisse choisir, au moins en attendant de connaître les
implications directes de la viande clonée», explique Aline Clerc,
responsable des questions d'alimentation à la FRC.

http://www.lematin.ch/pages/home/actu/suisse/actu_suisse__1?contenu=358796&xtor=RSS-2



Droits des animaux animalrights a écrit :

Citation :

Le summum du mépris spéciste par l'assimilation directe des animaux à de la matière premiere : les suisses ne mangent pas d'animaux clonés, ils mangent de la viande clonée !

Si c'etait de la viande clonée on serait bien heureux !