Le végétarien interdit son assiette à
toute chair animale, qu’elle coure, qu’elle vole ou qu’elle nage :
bœuf, porc, mouton, volailles mais aussi poissons. Cette restriction ne
s’applique pas toutefois aux oeufs, au lait ni à ses dérivés que sont
les fromages, le beurre et les laitages.
La consommation abondante de légumes,
de légumineuses, de céréales, de fruits et de matières grasses
d’origine végétale assure des apports satisfaisants en vitamines,
acides gras essentiels et minéraux. Toutefois, ce mode d’alimentation
peut entraîner une carence notable en fer et il faut y veiller chez la
femme enceinte et le jeune enfant.
Le végétalien pour sa part rejette tout
aliment d’origine animale. Force est de constater que ce régime
volontairement déséquilibré est une source de carences sérieuses. Il y
manque les acides aminés essentiels que le corps humain est incapable
de synthétiser par lui-même et qui doivent impérativement lui être
apportés par les aliments. C’est ainsi que les besoins en vitamines, et
plus particulièrement en vitamines B12 et PP, ne sont pas couverts. Le
recours aux levures, graines, noix et algues diverses ne compensent pas
ces insuffisances.
source : http://www.destinationsante.com/fr_depeche.php?id_rubrique=208&id_article=24468&cat=1