Monique Eloit, directrice générale adjointe de l'OIE (Organisation mondiale de la santé animale) affirme à propos de l'étude de l'EFSA sur la présence de campylobacter et de salmonelles dans les poulets (1), que "la concentration d'animaux dans les élevages industriels n'a pas d'impact sur la contamination" (2).
Pourtant, la corrélation entre la présence de salmonelles et la taille des exploitations a été clairement établie par l'EFSA et par des chercheurs de l’AFSSA.
Les lacunes de Monique Eloit, précédemment chef des services vétérinaires français, sont troublantes. L'élevage français de poulets est à 80% intensif. L'empressement à mettre hors de cause un mode de production économiquement hégémonique ne peut que rendre suspicieux sur la capacité des institutions à protéger la santé publique.
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