Convertir votre famille au Vegeta*isme

Bonjour tout le monde!


Alors aujourd'hui, ça été un jour à marquer d'une pierre blanche:
j'ai réussi à faire manger à mon homme tout un repas végétalien (en plus!! il n'y avait RIEN ,mais alors RIEN d'animal dans ce que j'ai fait:pom6: ).
ET il a bien aimé!!

Donc comme le premier essai a été concluant, je vais tester d'autres recettes, parmis celles qui ont l'air tellement succulantes sur ce forum, et je vous fait savoir les évolutions... promis..

Mais vous, avez-vous reussi à convertir votre doudou, votre petite femme ou vos petits tout courts à ce mode alimentaire: un peu? beaucoup? à la folie? ou pas du tout?
Faites moi savoir comment vous avez réussi ( ou échoué... ça arrive aussi... mais c'est avec nos erreurs que l'on apprend...pas vrai?)


Allez, Bises!!

Azilys

Oula, vaste programme !
Chez moi ils aiment la cuisine vgR voir vgL parfois, mon mari surtout, mais de là à se passer de viande à 100%, il y a une marge qu'ils ne sont pas prêts à franchir...soupir...
J'aimerais bien partager ça au moins avec mon mari mais vu que pour lui le poisson c'est pas de la viande , je me dis que j'ai encore du boulot !
Malgré tout je ne desespère pas

Oui... je comprend...
C'est vrai que ce n'est pas évident de reconvertir des carnivors convaincus... et j'en ai fait parti!

Mais la chose que je remarque (enfin dîtes moi si je me trompe...) mais les femmes sont plus facilement végéta*iennes que les hommes, qui sont plus facilement carnivors. Par exemple, je ne pense pas que j'aurais un problème de convaincre ma belle mère, qui a une formation de dietéticienne ( en plus d'être esthéticienne, et de mettre en avant tous les trucs les plus naturels et les plus simples possibles pour prendre soin de sa peau... ça, j'e ferais un sujet à part, car c'est tout un programme, et c'est parfois hallucinant), que mon beau père (et mon père aussi d'ailleur), qui lui se suicide au fromage, au cochon, au boeuf et autres cadavres animaliers baignant dans la graisse frite (mmmmmh!!! que c'est bon pour son petit coeur tout ça...)

Mais persevere... un jour peut être...


Bises,

Azilys

en ce qui me concerne, je n'ai jamais réussi à convertir personne ni famille ni homme!!!

De mon coté aucune chance!
Pour eu çà reste normal,a part ma mère qui peu ce passé facilement de viande en mon contact.Juste une fois j'avais réussi à reconvertir une amie, çà faisait plaisir.

je ne pourrais pas convertir mes parents et ma soeur au végétarisme, j'aurais bien aimé partager ça avec eux mais c'est pas le cas.

Par contre, même si je n'ai pas encore d'enfant, je ne me vois pas éléver des petits omnivores.

Je vis avec un omnivore qui mange toujours végétarien à la maison (même si je ne suis pas là, c'est déja super c'est vrai) mais qui mange de la viande dès qu'il est à l'extérieur et qui n'imagine pas faire autrement.

je ne sais pas comment je ferai pour justifier ça à mes enfants quand ils le comprendront (c'est pas pour tout de suite mais deja ça me stresse!!!) "papa mange de la viande mais toi non, tu fais comme maman et non! papa n'est pas méchant!!!" (bonjour l'angoisse!! heureusement il me reste qq années et d'ici là il sera ptêtre devenu végé)

Je ressors ce topic du placard car c'est exactement ce dont je voulais parler.

Pour moi la situation est différente car je vis encore chez mes parents. Je rappelle comme je le disais dans ma présentation que je ne suis pas végétarienne, cela dit j'aimerai bien me mettre au tofu et tester des recettes. Le problème c'est que mes parents sont le type classique "on mange de la viande à chaque repas c'est normal je vois pas où est le problème" et ils ont beaucoup de mal à comprendre mon dégoût (qui n'est pourtant pas récent) devant une boucherie ou quand ma mère prépare de la viande. Et vu que je suis quasiment interdite de cuisine à l'heure du repas (ça fait chier ma mère de faire la cuisine et ce que je fais ne leur convient pas spécialement) je n'ai pas mon mot à dire. Du coup y a comme une forme de rejet face à mon envie de découvrir une cuisine plus végétarienne. Et je ne sais pas comment m'y prendre, surtout qu'en plus j'ai l'impression qu'ils prennent ça pour une lubie...

A côté de ça, je passe plusieurs jours/semaines consécutives chez mon ami et lui est plutôt du genre fin gourmet, à être exigeant en cuisine que ce soit moi ou lui aux fourneaux, et il ne voit pas sa vie sans viande. Il m'a plusieurs fois dit qu'il ne se voyait pas du tout abandonner la viande, le poisson... et je me vois mal imposer mon régime alimentaire alors que mes parents m'ont imposée le leur pendant des années ! Autant s'il ne cuisinait pas, je pense que ça aurait été facile de lui montrer que c'était bon végétarien, autant là, c'est presque lui qui cuisine plus que moi...

Comment ça s'est passé pour vous, de faire accepter ça ?

J'ai d'abord expliqué à mon ami ma décison de devenir vg. Je lui ai donné une date butoir pour terminer les provisions et s'habituer à l'idée et quand il a osé me préparer qqc de non vg je n'ai pas mangé. Je déteste jeter de la nourriture mais là j'ai estimé que si je cédais cette fois ci je n'aurais plus été crédible. Comme je ne mangeais plus ce qu'il me préparais de non vg et qu'il toujours peur que je ne mange pas assez, il n'a pas eu le choix en fait.
Et pareil que toi, c'est mon ami qui cuisine le plus par goût et par choix, c'est pour ça que j'ai agi ainsi.
Et puis comme c'est plus facile de préparer la même chose pour tout le monde, il mange de plus en plus de repas vg même si il se prépare une viande de temps en temps. Et puis il peu constater lui même que c'est bon d'être vg.
Je constate en tout cas que sa consommation de viande diminue d'années en années. Peut-être sera-t-il vg dans 10 ans.

Bonjour,
moi j'utilise un moyen plus vicieux:
je cuisine, on mange
je ne dis rien
puis au détour des conversations je laisse échapper
que la féta aux herbes c'était du tofu lacto-fermenté,
que la bolo elle était aux protéines de soja
que les keftès c'était pas de la viande etc.
Et peu à peu mon mari qui demande juste à manger des trucs bons (comme mon fils qui engouffre à une vitesse folle et donc n'a pas trop le temps de goûter) peu à peu donc il y a conversion douce.
mais je reste souple et si une fois ou deux dans l'année je sens que c'est nécessaire j'accepte un barbec ou un poulet rôti même si ça ne me plait pas.
On tend vers un but non?

Parenthèse pour Clamavi,
tu vas chez ton ami, mais peut-être que ça changera si vous avez un jour un chez-vous.
A ton âge tu es au bord de l'indépendance, garde ta voie et élimine ce ou ceux qui te gênent.
Franchement si on ne peut pas partager le repas de son amour alors on partage peu de choses.( dixit la fouteuse de m. des couples!)

@ Obi
Avoir peur que je ne mange pas assez c'est pas une peur que mon ami aura pour moi LOL Il mange moins que moi déjà.
Mon ami a même coutume de dire que les légumes c'est pour les faibles (les fruits chez lui c'est uniquement parce que je vais faire les courses). Donc j'ai un gros défi à relever je crois ^^

@ annepeintout
Alors ça j'y pensais mais ça ne marchera jamais avec mon ami parce qu'il a un palais trop fin ! Il est déjà capable de remarquer si c'est des pâtes ba**lla ou pa**ani ! La mayonnaise si elle est montée à la main ou au batteur. Un fin gourmet je vous dis !
C'est vrai que les repas c'est important, et je reste souple également pour l'instant.

Merci pour vos remarques ça m'aide à y voir plus clair.

Cela fait 18 ans que je suis végé,5 ans végétarien le reste lien et végan pour finir,ma femme après mes explications m'as toujours suivit,se n'est pas la même chose pour notre fils.

Clamavi,si ton ami a le palais fin,il aimerait bien des choses végétariennes et végétaliennes,le gout change quand on est végé et il y a tellement de recettes sur le net qui sont vraiment bonnes !!!

La methode de Annepeintout est la meilleur je crois! Je fais la même chose quand j'ai des invités: je cuisine et ils mangent. Ils trouvent ça délicieux, je leur avoue la supercherie, et généralement ils en redemandent!
C'est-y pas beau?

Faudra que je le tente avec un super plat en fait ;)

Je fais comme Anne : quand je fais des repas pour tout le monde, je prépare, on trouve que c'est bon, j'accepte des écarts de temps à autre.
Mais le discours fait son chemin.
Clamavi : ici tu trouveras des arguments qui feront que ton dégoût pour la viande sera légitimé, tu te rendras compte peu à peu que ton aversion repose non pas sur des lubies, mais que c'est une intuition qui trouve de solides et irréfutables justifications. Il faut peut-être apprendre à écouter ton corps, et le (faire) respecter.
Peut-être qu'au fur et à mesure que tu prendras ton indépendance (à tous les niveaux), tu arriveras à refuser qu'on ne te mette pas de force dans l'estomac des aliments dont tu ne veux pas. Il faut te mettre toi-même au clair là-dessus (ça se fera peut-être progressivement). SI on t'aime et te respecte, on respectera tes choix.
En matière d'alimentation, je suis toujours choquée que l'on impose d'avaler quoi que ce soit à qui que ce soit. Il me semble que c'est une intrusion très intime dans le corps de l'autre, une forme de domination.
Et en matière de viande, on sait bien que manger de la viande à tous les repas est TRES MAUVAIS POUR LA SANTE (physique et mentale), ET POUR CELLE DE LA PLANETE AUSSI.
Il y a des posts ici où tu en trouveras toutes les raisons.
Sinon, tu peux lire le livre récent de Fabrice Nicolino : "Bidoche : L'industrie de la viande menace le monde". Il est très argumenté, très solide, et édifiant...
Ou celui de David Servan-Shreiber : "Anti-Cancer", extrêmement étayé lui aussi, par le vécu de l'auteur, chercheur et psychiatre, et par toutes ses recherches.
ou bien d'autres...
Ne pas manger de viande, ou très peu, ce n'est pas une lubie : c'est une question de BON SENS et c'est de plus en plus communément admis. Fais confiance à ton intuition...

alexandra a écrit:

Clamavi : En matière d'alimentation, je suis toujours choquée que l'on impose d'avaler quoi que ce soit à qui que ce soit. Il me semble que c'est une intrusion très intime dans le corps de l'autre, une forme de domination.

Complètement.
J'ai d'ailleurs de graves problèmes de poids à cause de ça. J'ai également beaucoup de mal à appréhender correctement la nourriture. Depuis un an je revois mon éducation alimentaire (avec le soutien de mon ami).

Je vais faire un point dans mon topic de présentation en fait avant de virer en hors sujet ^^

Un livre pourrait peut-être t'intéresser. Il s'agit de
Dictature des régimes attention !

de Gérard Apfeldorfer et Jean-Philippe Zermati.
J'ai vu plusieurs personnes à qui ce livre avait beaucoup apporté. Ici, Roaaa en avait parlé.
Il propose une approche basée sur la reconnaissance du plaisir que peut procurer l'alimentation, et la nécessité de s'accorder ce plaisir, aussi légitime que celui de respirer !
En finir avec la culpabilité, l'obligation, qu'elle soit réelle ou subjective, et la reconnaissance de ses propres besoins (que l'on ne sait plus reconnaître si l'on a trop répondu aux besoins d'autrui, que ce soit en matière d'alimentation, d'apparence...).
Bref. Un livre utile, apparemment ! qui permet de modifier son approche de l'alimentation, et surtout de renouer avec soi-même dans ce domaine.

alexandra a écrit:

et la reconnaissance de ses propres besoins

En fait, c'est le plus important.
Je crois qu'on oublie trop souvent que manger, c'est un besoin, que si l'on n'a plus faim, pourquoi continuer à manger ?

Cela vaut aussi pour les végéta*iens car les besoins des végé concernent l'absence animale.

Merci pour la référence, je pense que ce livre peut m'être très instructif.

Oui, la perception, la reconnaissance, et les limites de ses besoins sont très importants.
Ce qui est important aussi, c'est de s'accorder le plaisir de manger. Il ne faut pas manger uniquement par besoin, sinon on tombe dans le : "il faut", "il ne faut pas", donc à nouveau dans l'obligation de répondre à des injonctions extérieures, et on s'éloigne de la solution, qui est tout intérieure.
Les deux aspects sont je crois aussi importants l'un que l'autre.
Apprendre à entendre notre corps, notre intuition, à respecter notre intégrité, nos besoins, et apprendre aussi à dire non, à refuser, tout ça est, en fait, notre liberté.
Parfois, elle est difficile à conquérir, ça peut être un travail de longue haleine, ou au contraire se débloquer d'un coup !

ah je viens de trouver un sujet qui m'intéresse. merci pour les bouquins qui sont donnés durant le topic, je note.

Mon mari commence à se passer de viande, bon à la base il n'était un gros mangeur du style une viande à tous les repas...

Je cuisine aussi vgl sans le dire puis à la fin "je balance alors c bon.....", ma famille ne sont pas fermés sur ce sujet. une de mes nièces est comme moi elle a 9 ans, ma soeur ne la force pas alors quand elle vient manger elle demande conseil.... vendredi une amie vient manger, je l'ai un peu converti à force de balancer des infos sur FB. on en discute souvent !