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 L'INRA accusé de connivence avec la filière du foie gras

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arnelae
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MessageSujet: L'INRA accusé de connivence avec la filière du foie gras   L'INRA accusé de connivence avec la filière du foie gras EmptyLun 1 Jan - 0:58

Le Monde : "L'INRA accusé de connivence avec la filière du foie gras"


Un chouette article dans Le Monde (paru cet aprem, et qui sera en
kiosque demain samedi en province).
C'est super aussi que les journalistes commencent à raporter dans
leurs articles le lien que l'on fait entre le problème du gavage et
la question des pratiques d'élevage en général (cf. la fin).
Antoine

L'INRA accusé de connivence avec la filière du foie gras

Article paru dans l'édition du 30.12.06.

haque année, en France, 30 millions de palmipèdes - essentiellement
des canards - sont gavés pour produire du foie gras, mets de choix
des repas de fête. Le gavage consiste à provoquer une hypertrophie
du foie en introduisant, sur une douzaine de jours, de grandes
quantités de maïs dans l'estomac de l'animal, à l'aide d'un tuyau,
l'embuc.

Les associations de défense des animaux dénoncent cette pratique,
jugée préjudiciable au bien-être du volatile. Pour combattre leurs
arguments, les producteurs de foie gras se retranchent derrière des
travaux de l'Institut national de recherche agronomique (INRA).
Il se trouve que les études en question sont pour partie (jusqu'à
20 %) financées par le Comité interprofessionnel des palmipèdes à
foie gras (Cifog), qui promeut la filière.

Dans un ouvrage très documenté, intitulé L'INRA au secours du foie
gras (Editions Sentience, 274 p., 25 €), Antoine Comiti, président
de l'association Stop-Gavage, décortique la façon dont certains
chercheurs s'ingénient, à son sens, à produire des données
dédouanant cet élevage intensif.

M. Comiti note que ces travaux visent à contredire les conclusions
d'une étude publiée en 1998 par des experts auprès de la Commission
européenne, qui condamnait le gavage et avait inspiré des
recommandations du Conseil de l'Europe édictées en 1999. Celles-ci
interdisaient le gavage dans les pays où il n'était pas encore
pratiqué, prohibaient l'usage de petites cages individuelles et
réclamaient des études sur des méthodes alternatives.

MORTALITÉ ÉLEVÉE

Dans une synthèse des travaux de l'INRA sur la question, présentée
en 2004, des chercheurs de l'Institut concluaient que le gavage
"n'apparaît pas comme un générateur important d'informations
nociceptives (de douleur)", conclusions fondées sur le comportement
des palmipèdes et la mesure d'hormones de stress.

"Il s'agit de pseudo-science et de recherches d'opportunité,
conduites par des chercheurs élevés dans le moule de la production
animale", tranche Robert Dantzer, tout juste retraité de l'INRA, où
il était précisément spécialiste de ces hormones de stress. M.
Dantzer, qui figurait parmi les auteurs du rapport européen de
1998, estime qu'"on ignore si la molécule en question est
pertinente chez le canard en phase de gavage".

En revanche, note-t-il, il existe un indicateur de bien-être animal
fort lisible, que ses collègues négligent curieusement : celui de
la mortalité. Les chiffres sont pourtant disponibles, fournis par
les professionnels. En 2002, après 13,4 jours de gavage en moyenne,
3 % des animaux (soit près d'un million) étaient morts, "une
proportion six fois plus élevée que chez leurs congénères en
élevage classique", rapporte Antoine Comiti.

"Pour le porc, lors des trois premières semaines de vie, la
mortalité peut atteindre 12 %", relativise, curieusement, Patrick
Herpin, directeur scientifique adjoint à la production animale. Il
rappelle que l'INRA dispose d'un comité d'éthique et d'un groupe
baptisé Agri bien-être animal. En 2006, ce réseau de chercheurs
disposait d'un budget de 5 400 euros, "totalement insuffisant pour
conduire des recherches autonomes", déplore Antoine Comiti.

Conscient que sa proximité avec le monde agricole peut engendrer
des conflits d'intérêt, l'INRA prévoit, depuis plusieurs années,
d'élaborer une charte de partenariat socio-économique et
d'instaurer un système de "déclaration d'intérêt" pour ses chercheurs.

Dans l'immédiat, la direction scientifique a proposé un rendez-
vous, le 24 janvier, à Antoine Comiti. Végétarien revendiqué, le
président de Stop-Gavage estime que des connivences existent avec
d'autres filières de production animale et souhaite, à travers
l'exemple du gavage, "poser la question de ce qu'il est légitime de
faire aux animaux pour les manger".

H. M.

Source
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http://againstsuffering.over-blog.com/
 
L'INRA accusé de connivence avec la filière du foie gras
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