Les CéréalesA l'heure actuelle, les céréales représentent les deux tiers des calories et la moitié des protéines absorbées par les humains. C'est dire l'énorme place qu'elles occupent.
Le grain de céréale est entouré d'une enveloppe appelée son. Les protéines trouvées dans le son sont très différentes de celles du grain.
Les hommes préhistoriques mangeaient les céréales sauvages crues et entières.

L'homme moderne ne consomme
que le grain, ce qui signifie :
- beaucoup plus d'amidon ;
- beaucoup moins de cellulose, avec perte de 90 % des fibres ;
- beaucoup moins de protéines utiles, de vitamines, de phosphore et de magnésium ;
-
50 % en moins de calcium et de fer.
De plus le grain est cuit, ce qui change grandement la structure de ses constituants.

Alors que le riz semble peu ou pas dangereux, le blé et à un degré moindre le maïs ont été mis en cause dans plusieurs maladies.
Le danger provient de la structure de certaines protéines du blé et du maïs. Soit, en effet, parce que ces protéines ont connu tant de changements depuis la préhistoire que les enzymes et les mucines de certains humains n'y sont pas adaptées. Soit parce que ces protéines modifiées deviennent nuisibles après avoir subi de nouvelles transformations dues à la cuisson.
Il faut en effet noter que tous les produits céréaliers sont cuits ou obtenus par des techniques se déroulant à température élevée. Les protéines du riz, même altérées par la cuisson, sont beaucoup mieux tolérées.
La cuissonLe but de la cuisson est tout à la fois de donner une texture et un goût particulier aux aliments, d'aider dans une certaine mesure leur conservation, de favoriser la digestibilité et de détruire les micro-organismes.
Sous l'effet de l'agitation thermique lors de la cuisson, cependant, les molécules se choquent, se cassent et s'accrochent au hasard à d'autres structures pour former de nouvelles combinaisons très complexes dont certaines n'existent pas dans la nature. Or, il suffit souvent d'une petite différence par rapport à la molécule initiale pour obtenir une molécule que l'organisme est incapable de traiter. C'est très probablement pourquoi, au cours de la phase de digestion d'aliments cuits, il se produit régulièrement
une leucocytose, ce qui suggère que des macromolécules fabriquées par le phénomène de cuisson ont traversé la paroi intestinale et
ont provoqué une réponse immunitaire.De nombreuses données cliniques viennent confirmer les
effets nocifs de la cuisson.
Il est ainsi reconnu que :
- les graisses animales cuites, essentiellement viandes et produits laitiers, favorisent la venue du cancer du sein et du cancer du colon ;
- les populations anglo-saxonnes et scandinaves, grandes consommatrices de certains aliments cuits : blé, maïs, lait et graisses animales, paient aussi un lourd tribut à l'obésité, au diabète de la maturité et aux maladies cardio-vasculaires ;
- certaines molécules de Maillard (fabriquées, lors de la cuisson, par interaction entre protéines et enzymes réducteurs),
incassables par nos enzymes, sont absentes chez le nourrisson et présentes en quantité relativement abondantes chez le vieillard. Elles pourraient participer au vieillissement cérébral prématuré.
Les modifications induites par la chaleur sont d'autant plus importantes que la température est élevée et le temps d'exposition est long. La frontière au-dessus de laquelle les aliments subissent des transformations importantes se situe autour de 110° C.

Il convient donc d'opter pour la cuisson à l'étouffée ou à la vapeur douce.
Quant à l'usage du four à micro-ondes, il fait subir aux aliments des modifications de structure subtiles, encore mal connues, mais qui semblent redoutables.
A cet égard, les résultats d'une expérience récente menée par le Pr. Joyeux, professeur de cancérologie et de chirurgie digestive de la faculté de médecine de Montpellier, peuvent faire réfléchir. Trois lots de souris ont été nourris avec les mêmes aliments préparés de façon différente : - pour le premier lot, chauffage au four à micro-ondes ; - pour le deuxième, cuisson à la cocotte-minute ; - pour le troisième, état cru ou cuisson à la vapeur douce. Les souris du premier lot ont tout d'abord refusé la nourriture, puis, poussées par la faim, ont fini par manger. Des cellules cancéreuses ont ensuite été inoculées à chacun des rongeurs. Le pourcentage d'animaux développant un cancer a été de 100 % pour le premier lot, de 50 % pour le deuxième et de 0 % pour le troisième lot !
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